2. Sur la route : à bout de souffle, la Hyundai prend la tête

Leur domaine de prédilection, c’est évidemment la ville. Et sur ce territoire, nos deux protagonistes font des merveilles. La Twingo dispose désormais d’un moteur nettement plus agréable et plus sobre que l’ancien 0.9. Il vibre, mais sa sonorité est plutôt amusante. Vif, il distille tout de même quelques à coups et la boîte manuelle accroche un peu. Le niveau de confort est meilleur qu’auparavant, mais toujours trépidant, surtout à l’arrière.

La française se rattrape avec un rayon de braquage magique de moins de 9 m permettant de faire des demi-tours rapides et efficaces. De son côté, la Hyundai joue la même partition, mais en mieux… Son moteur est plus doux dans les évolutions à basse vitesse, le tout bien aidé par un maniement de levier de vitesse fluide et rapide. Le confort est meilleur et l’insonorisation plus poussée.

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C’est sur la route que ça se gâte… surtout pour la Twingo. Étroite et plutôt haute, la française peine à garder son cap, et la direction qui « balance » autour du point central ne rassure en rien sur le niveau d’adhérence. Côté amortissement, le confort s’améliore et le châssis est plutôt efficace. Mais sur revêtement dégradé, la Twingo se désunit et perd en stabilité. Là encore, son architecture n’aide pas, avec un train avant qui « s’allège » au fur et à mesure que la vitesse augmente.

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À bord de la Hyundai, on n’est pas encore à bord d’une routière, et le souffle court de son petit bloc essence limite le rayon d’action. Mais la coréenne est nettement plus stable sur ses appuis, mieux amortie, plus sereine sur le mouillé et sa direction au feeling plus constant rassure. Enfin, l’insonorisation est aussi nettement meilleure.