2. Sur la route
L’offre est identique au Peugeot Partner et à l’Opel Combo Cargo. En essence, le bloc 1.2 PureTech est décliné en 130 ch S&S accouplé à une boîte de vitesses automatique 8 rapports EAT8 (disponible courant 2019) et en 110 ch avec stop & start et boîte de vitesses manuelle à 6 rapports. Côté diesel, la fourgonnette française profite d’un 1.6 BlueHDi de 75 et 100 ch ou d’un 1.5 BlueHDi de 130 ch. Les transmissions sont assurées par deux boîtes mécaniques à 5 ou 6 rapports ainsi qu’une automatique EAT8 (uniquement pour le 130 ch). Enfin pour limiter la pollution, ces blocs contiennent un filtre à particules et un post-traitement avec Adblue grâce à la réduction catalytique sélective (RCS). En vigueur depuis le 1er septembre 2018, les normes d’émissions Euro 6d-TEMP et Euro 6b sont par conséquent respectées.
Après le Peugeot Partner Asphalt BlueHDi 100 ch boîte manuelle 5 rapports, place au Citroën Berlingo Van BlueHDi BVM5… Worker afin de comprendre les différences existantes entre les versions « route » et « chantier ». Car pour rappel, cette dernière a été conçue pour satisfaire les professionnels se rendant régulièrement sur des chantiers difficilement accessibles. Elle dispose ainsi d’une garde au sol rehaussée de 30 mm, d’une plaque de protection sous le moteur et surtout du système Grip Control avec Hill Assist Descent. En parallèle, de grandes roues (690 mm) associées aux pneus Mud & Snow, un plancher de chargement au revêtement en plastique, une charge utile augmentée à 1 000 kg et un Pack « zone de chargement » incluant un éclairage renforcé, une prise 12V et anneaux d’arrimage mi-hauteur équipent le Worker.
À la conclusion de cet essai, le bilan dynamique reste positif car le Berlingo distille un agrément de conduite supérieur à ses concurrents. Néanmoins, le Worker affiche de vraies différences qui ne sont pas toujours à son avantage. À cause des équipements (grandes roues, garde au sol surélevée, etc.), le confort est dégradé par rapport au Berlingo Driver, typé route. Les trous et bosses sur les routes sont ainsi plus ressentis. De même, le bruit du moteur remonte davantage dans l’habitacle surtout lors des montées en régime incontournables au moment de doubler. La faute à une puissance de 100 ch un peu légère surtout avec chargement. Ces aléas peuvent toutefois être rapidement oubliés tellement le système Grip Control est pratique. En mode « sable », le Berlingo s’est, par exemple, facilement sorti de situations où son jumeau Driver peinait voire restait bloqué. Efficace.
Pour le constructeur français, la sécurité a visiblement été aussi une priorité lors de la conception. Le Berlingo peut en effet recevoir 20 aides à la conduite en série ou en option. Le Surround Rear Vision (700 € HT) devrait logiquement séduire les utilisateurs. Cet inédit système permet d’accroître la visibilité en conduisant et en manœuvre. Grâce à deux caméras situées dans le pied du rétroviseur passager et en haut des portes battantes arrière, l’environnement extérieur est visible sur un écran 5 pouces, installé à la place du rétroviseur intérieur. Pour changer de vue (latérale droite, arrière, caméra de recul), il suffit d’appuyer sur l’extrémité du commodo à gauche du volant.
Les autres équipements sont l’affichage tête haute, le frein de stationnement électrique, le régulateur de vitesse adaptatif, l’alerte active de franchissement involontaire de ligne, l’alerte en cas de baisse de vigilance, la reconnaissance des panneaux et recommandation de vitesse, le système de surveillance d’angle mort, l’alerte risque collision, le freinage d’urgence automatique, le changement automatique des feux de route, l’éclairage statique, l’aide au démarrage en pente, le contrôle de stabilité de l’attelage, etc.
Au niveau de l’habitacle enfin, le conducteur trouvera aisément sa position de conduite avec notamment la possibilité de régler le volant en profondeur et en hauteur. L’ergonomie est aussi plutôt bien pensée. Côté présentation, pas de i-cockpit, le Berlingo possède son propre environnement permettant de se distinguer du Peugeot Partner. Un rangement fermé est, par exemple, implanté sur le tableau de bord entre le pare-brise et le volant. Au total, Citroën annonce 113 l pour agencer l’intérieur. Bon point d’ailleurs pour la deuxième boîte à gants supérieure fermée devant le passager. Pour les connexions, 2 prises USB, 2 prises 12V et 1 prise 220V ont été installées.
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