2. Smart Fortwo EQ (2020) - sur la route : un rayon d'action limité
Conçue pour les grandes agglomérations la microcitadine de 2,7 m conserve ses qualités. Elle se manœuvre d’une main et se gare toujours aussi facilement, avec un rayon de braquage ultra court (6,95m) qui lui permet de réaliser un demi-tour dans une rue à double sens. Aucun doute, la Smart est toujours la championne des villes. C’est à Valence, dans le sud de l’Espagne que nous avons mis à l’épreuve cette version électrique. Dans la pratique, nous retrouvons une auto vive à l'accélération (0 à 60 km/h en 4,8 s) qui s’extirpe promptement du flot de la circulation. A plus haute vitesse, le moteur électrique perd de sa fougue.
Avec seulement 135 km d'automie (WLTP), la Fortwo EQ cantonne son usage à la ville.
Nous n’avons pas eu l’occasion d’épuiser la totalité de la batterie mais au regard de la consommation moyenne relevée (18,9 kWh/100 km), elle se situe aux alentours des 100 km dans la « vrai vie ». Précisons que nous avons réalisé la majorité de l’essai en ville et que nous n’avons pas pratiqué d’éco-conduite, ni enclenché le mode éco qui force la récupération d’énergie. Sur les grands axes, c’est encore pire, la capacité fond comme neige au soleil avec une consommation de 24 kWh/100 km relevée. L'autonomie est donc le principal regret de cette Smart EQ, puisqu’elle cantonne son utilisation exclusivement à la ville quand la version thermique offrait un rayon d’action plus grand.
Le surpoids dû à l’arrivée des batteries a imposé de raffermir l'amortissement. Ceci associé à une monte pneumatique de 16’’ et à la présence de pneus taille basse n’a pas renforcé le niveau de confort. Cette version électrique est donc plus raide que son homologue thermique.
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