3. Motorisations et transmissions

De tous les modèles disponibles, c’est la version de base équipée du moteur 2.0 à compresseur qui nous paraît la plus intéressante. Grâce à une boîte six vitesses très bien étagée et au couple élevé du moteur à bas régime, l’agrément de conduite est fantastique. Le châssis renforcé et le nouveau train roulant à l’avant participent au plaisir que l’on prend avec ce cabriolet. Saluons également le travail réalisé sur l’écoulement de l’air lorsque le cabriolet est décapoté. Avec les vitres remontées et le filet anti-remous (option sur le CLK 200 K) à l’arrière, on peut atteindre les 130 km/h sans être gêné par un courant d’air.

Le poids élevé de l’ensemble (1 665 kg) et la puissance raisonnable (120 ch) du moteur ne concourent pas à donner au cabriolet CLK un caractère très viril, même si les progrès réalisés sur la caisse en matière de rigidité (résistance à la torsion + 12 % ) se sentent dès que l’on roule sur des petites routes sinueuses, ou en grandes courbes à haute vitesse, la précision de conduite est digne d’un coupé. Mais c’est en conduite coulée que le CLK Cabriolet fait étalage de son talent. Il sait protéger ses passagers, les enfermant dans un cocon moelleux malgré des suspensions un "poil" fermes lors d’un passage sur un changement de revêtement.

Pas viril, mais sportif tout de même, puisque le cabriolet CLK 200 K est capable de passer de 0 à 100 km/h en moins de 10 secondes et s’autorise (sur circuit bien évidemment) un petit 225 km/h en pointe. On ne saurait trop vous conseiller d’adopter la boîte de vitesses manuelle plutôt que la boîte auto à cinq rapports, trop lente dans les passages des vitesses tant en mode automatique qu’en mode séquentiel. Terminons par un petit passage par la ville pour constater que le CLK n’y est pas à son aise, la direction s’y révèle trop lourde et que la visibilité arrière (capoté) est réduite. Filons donc tout de suite au bord de la mer, c’est assurément le terrain de prédilection de ce cabriolet de luxe au charme envoûtant.