Mercedes prépare la conduite autonome de niveau 4
Mercedes pense que la conduite autonome de niveau 4, permettant à la voiture de se diriger sans conducteur dans quasiment toutes les situations de conduite, sera prête avant la fin de la décennie actuelle.
Salon de Francfort 2013. Lors d’une soirée de présentation organisée sur le stand de la marque, Mercedes profitait du lancement de sa toute nouvelle Classe S pour en mettre plein la vue avec son système de conduite autonome. La limousine allemande arrivait sur le stand sans conducteur et les communicants du constructeur expliquaient qu’il ne restait plus que quelques années à attendre avant l’arrivée de cette technologie en série.
Ce qui nous amène à constater, dix ans plus tard, que les choses ne se sont pas passées comme prévu. Alors que Tesla se trouve dans l’œil du cyclone à cause des problèmes de son système FSD censé permettre à ses autos de se diriger toutes seules, Mercedes en arrive laborieusement aux stades 3 et 4 de la conduite autonome. Le premier cité permet à ses autos de se piloter de manière automatique dans les bouchons sur autoroute jusqu’à 60 km/h et le second les autorise à se guider toutes seules dans certains endroits précis. Dans un seul endroit au monde d’ailleurs, le parking P6 de l’aéroport de Stuttgart bourré de capteurs interagissant avec ceux des EQS et Classe S dotés de la capacité de conduite niveau 4. Mais les spécialistes de Mercedes estiment que cette conduite autonome de niveau 4, permettant en théorie à la voiture de se conduite toute seule quasiment dans toutes les conditions sauf lorsqu’il pleut ou qu’il y a du brouillard, d’arriver en série d’ici la fin de la décennie.
« Appuyer sur un bouton et dormir dans la voiture »
« Imaginez que vous vous trouviez dans les bouchons d’une grande ville, que vous rentriez du travail et deviez affronter un trajet de deux heures. Il suffira d’appuyer sur un bouton et de dormir en attendant d’arriver chez vous », affirme l’ingénieur de Mercedes Markus Schäfer dans des propos rapportés par les journalistes d’Automotive News. Cela supposerait évidemment que ces systèmes soient dûment homologués par les instances locales, avec une responsabilité transférée au constructeur en cas d’accident. Ce qui est déjà le cas dans certaines villes (Californie, Chine…) où des robotaxis autonomes évoluent sans conducteur, mais uniquement dans un cadre légal très précis avec des autorisations délivrées au compte-goutte.
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