2. Mercedes GLB (2019) - sur la route : un bon compromis
Notre modèle d'essai est un GLB 220d, avec transmission 4matic, boîte automatique à huit rapports et suspensions pilotées Dynamic Select. En prenant place à bord, la silhouette extérieure typique, presque caricaturale, du SUV se retrouve dans la position de conduite très assise, façon chaise d'arbitre mais heureusement, la colonne de direction dispose d'amples réglages en profondeur comme en hauteur. Le 2.0 turbodiesel développe 190 ch à 3 800 tr/min et 400 Nm de 1 600 à 2 600 tr/min et ça n'est pas de trop pour déplacer les tout de même 1 735 kg de l'ensemble.
Car si le 0 à 100 km/h est annoncé en 7,6 s, ce qui est sur le papier tout ce qu'il y a de plus véloce, c'est un punch qui ne se retrouve pas forcément dans la réalité, notamment dans les reprises où l'issue du duel qui oppose moteur et inertie semble incertain pendant un bref instant.
Au regard de la masse et de la puissance, la consommation est cependant maîtrisée, avec 7,1 l/100 km de moyenne au terme de notre essai. Mais là où ce GLB brille, comme ses congénères partageant la même plateforme, c'est au niveau du châssis : un excellent compromis entre confort et dynamisme, avec un curseur allant de l'un vers l'autre représenté par les suspensions pilotées. Avec tout de même un peu de gîte en courbe, c'est forcément moins agile que l'excellent Classe B qui nous avait totalement surpris dans ce domaine, mais ça l'est davantage que le GLC à la conception plus ancienne.
Enfin, à vitesses autoroutières, on peut reprocher des bruits d'air et de roulement à un niveau auxquels les dernières productions de Mercedes ne nous ont pas habitués.
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