2. Mercedes Classe B (2023) - Sur la route : un bon compagnon !
Sous le capot, les moteurs essence de 136 et 163 ch reçoivent une micro-hybridation 48V, tandis que l'hybride rechargeable profite de puissances de charge à la hausse (jusqu'à 22 kW). Bien qu'ils n'évoluent pas, les diesels de 116 et 150 ch tiennent toujours une place importante dans la gamme.
Nous avons ainsi à l'essai le plus puissant des deux. Un peu bruyant au démarrage et vibrant au ralenti (quand le Stop & Start n'intervient pas), mais discret à vitesse stabilisée, ce 2.0 offre de bonnes performances avec un 0 à 100 km/h en 8s5 et une belle disponibilité dans les abysses du compte-tours (320 Nm dès 1 400 tr/mn). De quoi ménager la boîte automatique à double embrayage, cette dernière se montrant assez fluide et rapide à la montée des rapports, mais un peu longue à la détente lors des décollages aux carrefours. Pour ne rien gâter, l’ensemble parvient à se contenter de 6 l/100 km voire 5 l/100 km sur les grands axes, selon nos constatations.
Un comportement routier serein
Le comportement est assez neutre : les mouvements de caisse réduits sur cette version AMG Line assurent une certaine précision en courbe et le postérieur se montre stable lors des manœuvres de dernière seconde (courbe qui se referme, évitement) mais le train avant manque un peu de réactivité et d'accroche lors des changements d'appui et dans les passages serrés.
Si les sièges apparaissent fermes, l’amortissement assure un niveau de confort très correct sur routes bosselées malgré quelques trépidations, y compris dans cette finition AMG Line. Enfin, le Classe B se montre maniable en ville grâce à un diamètre de braquage réduit. Dommage que le pare-chocs avant proéminent ait tendance à racler les dos-d'âne, la suspension abaissée ici n'arrangeant rien.
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