Carlos Checa est assez satisfait au sortir de sa campagne Tchèque de Superbike. Sur un terrain où sa Ducati n'était pas favorite, il a limité les dégâts en montant sur la dernière marche du podium à l'issue des deux manches que Marco Melandri et Max Biaggi se sont chacun à leur tour appropriées.
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Meilleur chrono hier, l'Italien Petrucci a confirmé durant toute cette seconde journée du plateau Superbike à Brno, qu'il considérait la République Tchèque comme l'occasion rêvée de briser l'hégémonie de son compatriote Giugliano dans la catégorie Stock 1000.
Si certains pensaient que le tracé de Brno devait être le bourreau des twins Ducati, les voici prévenus. Avec leur 1198, Jakub Smrz, local de l'étape, a dominé la première séance d'essais libres du matin, pour se retrouver second d'un Carlos Checa servant toujours aussi bien les intérêts de Borgo Panigale, à l'issue de la qualification du jour.
Depuis l'entame de la saison en Stock 1000, il essaie, en vain, de voler la vedette au leader du championnat Giugliano. L'heure sonnera peut être enfin pour Petrucci sur le tracé de Brno, puisque le transalpin, lui aussi sur une Ducati, s'est approprié à la fois la première séance libre et la qualification du jour.
Sylvain Guintoli est attendu d'ici deux semaine en Moto GP, au sein du team Pramac, pour disputer sur une Ducati le Grand Prix d'Allemagne aux côtés de Randy De Puniet. Pour ce faire, celui qui, dès ce week-end, sera au guidon de sa 1198 pour la manche de Superbike à Brno, a roulé lors des tests du Mugello.
Ducati n'est pas des tests organisés au Mugello, en raison d'une allocation moteur annuelle qui ne donne pas la marge de manoeuvre suffisante aux rouges pour rouler avec ses petits camarades. Pour autant, Valentino Rossi a pu comparer au Mugello les 800cc actuelles avec sa nouvelle GP12 de 1000cc appelée à défendre ses intérêts l'année prochaine.
Le Grand Prix du Japon s'est, comme prévu, invité dans les coulisses du Grand Prix d'Italie. On espérait un début de décision au sujet de ce meeting prévu au Motegi et repoussé au 2 octobre suite à la catastrophe que l'on sait.
Pour cette édition du Grand Prix d'Italie, qu'il accueille depuis 1994 de façon régulière, après une première édition en 1992, les hommes du Mugello avaient mis les petits plats dans les grands. De nouvelles infrastructures en hauteur pour le plus grand bonheur du public, mais aussi, et surtout, un nouveau bitume qui a été plébiscité par tous les pilotes.
A priori, la participation de Sylvain Guintoli au Grand Prix d'Allemagne au sein du team Pramac, en lieu et place d'un Loris Capirossi aux côtes cassées, n'est pas remise en cause. Une pige qui pourrait se prolonger jusqu'à Laguna Seca, faisant du mois de Juillet, une période aussi chargée que jubilatoire pour le Français.
Valentino Rossi a toujours le mauvais oeil sur lui. Et ce n'est pas cette pupille géante sur son casque inédit pour ce Grand Prix d'Italie qui va conjurer le mauvais sort. Pour le moment, les performances sont loin de décoller la rétine et il ne s'en sort pas avec une GP11.
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