2. Lynk & Co 02 (2024) – Sur la route : zéro émission, zéro émotion
Pas besoin d’appuyer sur un bouton pour réveiller la voiture : on s’installe, on abaisse le pratique levier de vitesses sur D et on roule. En ville, la 02 s’apprécie pour son faible rayon de braquage, son silence et la douceur de son moteur, comme sur presque toutes les électriques. Mais déjà, on note la dureté de la suspension arrière sur les dos d’âne. Sur route, les bruits de roulement deviennent un peu trop manifestes, sans devenir rédhibitoires pour autant, et, là encore, la suspension se révèle trop ferme à l’arrière. Elle s’accorde mal avec l’avant, créant quelques petits mouvements de galop sur les aspérités, même peu marquées, ce qui nuit surtout au confort. Car la sécurité est irréprochable. La Lynk tient fort bien la route en virage, profitant d’un comportement équilibré et d’un grip important. À la limite, elle sous-vire sainement, mais si on la brusque, on peut faire légèrement déboîter la poupe. En clair, jamais, on ne devine que le moteur est à l’arrière, ce qui est un compliment, d’autant que la tenue de cap est rigoureuse.
Ferme, mais pas sportif
Pourtant, on ne retire pas d’agrément particulier au volant de cette électrique. Le volant manque de ressenti, même si sa fermeté est agréable une fois réglée au maximum, la direction pourrait se montrer plus rapide et le train avant se révéler plus précis. Rien de tout ceci n’est réellement critiquable, avouons-le, mais on aimerait une contrepartie réellement dynamique à la suspension manquant de filtration. Surtout que si la 02 autorise des accélérations consistantes, on doute que le 0 à 100 km/h s’effectue réellement en 5,5 s, même en mode Sport.
Abordons enfin la consommation. Sur la totalité de notre périple mené principalement sur le réseau secondaire du nord de l’Île-de-France, à allure légale, elle s’établit à 18,7 kWh/100 km, ce qui correspond grosso modo aux annonces du constructeur. Un bref passage sur l’autoroute nous a permis de relever 29 kWh/100 km, ce qui n’est pas très significatif, alors que sur route, on est plutôt aux alentours de 19/20 kWh/100 km. En fait, quand on n’a pas à effectuer des freinages fréquents, on ne peut profiter de la récupération d’énergie très efficace dès qu’on lève le pied. Vu la température ambiante de 11°C environ, ces chiffres n’ont rien de scandaleux, rien d’exceptionnel non plus…
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