2. Lexus LBX (2024) - Sur route : un seul moteur mais inédit
Contrairement à beaucoup de marques, pas de motorisation 100% électrique chez Lexus. Ce LBX utilise bien évidemment la technologie hybride maison. Rien d’étonnant en cela, Toyota s’étant imposé au fil des années comme la marque référence en la matière.
Sous son capot, prend place un trois cylindres 1.5 hybride de 136 ch. Ce groupe propulseur inédit se compose d’une motorisation essence de 90 ch couplé à un bloc électrique de 93 ch alimenté par une batterie lithium-ion de 1 kWh. Ce sont donc les éléments électriques qui permettent de faire la différence avec le 110 ch. Cette motorisation bien que reprise en 2024 sur les Yaris et Yaris Cross, mais en 130 ch, demeurera toujours exclusive puisque sa puissance sera supérieure à celle de ses deux cousins.
À l’usage, ce moteur sans être particulièrement dynamique suffit largement au LBX. Son couple de 185 Nm lui permet de bénéficier de bonnes accélérations et reprises avec notamment un 0 à 100 km/h abattu en 9,2 secondes. De quoi lui permettre de se débrouiller aussi bien en ville que sur route. Et justement, c’est en conditions urbaines, que l’on retrouve les principales qualités de cette technologie qui permet de rouler notamment en tout électrique durant quelques kilomètres grâce à une petite batterie et un moteur qui soulage le bloc thermique lors des autres phases de roulage. Résultat, une consommation particulièrement réduite puisque nous avons relevé une moyenne de seulement 5.0 l/100 km, ce qui est excellent. L’autre bonne nouvelle réside dans le comportement de la boîte automatique. Habituellement, celle-ci est souvent synonyme de montées en régime bruyantes et l’impression d’avoir un moulin à café à côté de soi, mais ce n’est pas le cas ici car elle s’est montrée plus discrète.
Sans surprise, les prestations sur route sont très proches de celles de la Yaris Cross avec des transmissions thermiques/électriques quasi transparentes et l’agrément est réel avec une direction précise et plaisante à manier. Les principales améliorations se situent finalement au niveau du confort et plus précisément de l’insonorisation qui a été renforcée grâce à l’ajout de matière isolante au niveau du toit, du capot et des portes. Sur les finitions hautes, des vitres feuilletées font aussi leur apparition. Tout cela permet au LBX d’être plus silencieux que son homologue de Toyota.
À noter enfin qu’une version à transmission intégrale est également au catalogue. Disponible uniquement avec les finitions hautes Relax et Cool, elle entraîne un surcoût de 2 000 €.
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