2. Lexus ES (2022) - Sur la route : le confort en ligne de mire
Alors que ses concurrentes ont fait le choix d’une motorisation hybride rechargeable pour séduire les professionnels et esquiver le malus écologique, l’ES continue de faire confiance à sa motorisation hybride non rechargeable, issue du groupe Toyota et présente sous le capot des Camry et Rav-4, à savoir un 4 cylindres essence atmosphérique 2.5 associé à un petit moteur électrique qui développent une puissance totale de 218 ch. Ici, le moteur électrique soulage la voiture durant les phases énergivores comme au démarrage et fonctionne jusqu’à une certaine vitesse puis le moteur thermique prend le relais. La petite batterie qui l’alimente n’a pas besoin d’être rechargée. C’est ce qu’on appelle une « full hybride ». Cette dernière se recharge au freinage ou au lever de pied. La puissance est transmise aux roues avant via une boîte à train épicycloïdal, ce qui n'est pas ce qu'on fait de plus performant face au chronomètre avec un 0 à 100 km/h réalisé en 8,3 s.
En revanche, cet attelage présente bien d’autres avantages. Fiscalement d’abord, il n’est pas soumis au malus écologique, bénéficie d’une exonération de la TVS (taxe sur les véhicules de société) sur 3 ans et profite d’une carte grise gratuite. Financièrement, ensuite. C’est une motorisation fiable, économique à l’entretien et à l’usage. Durant notre essai nous avons relevé une moyenne de 6,5 l/100 km. Un joli score pour une berline de ce gabarit. C’est certain, il ne faut pas vous attendre à des performances de folies mais pour un Taxi ou un VTC qui évolue majoritairement en ville c’est la motorisation toute désignée.
L’ES évolue la majeure partie du temps en silence avec souplesse et excelle en ville et sur les grands axes où le couple est moins sollicité. Durant les phases de fortes accélérations, il faudra se montrer indulgent avec la transmission CVT qui a tendance à patiner dans la semoule. Tempérons toutefois, car au fil des ans, le groupe Toyota est parvenu à améliorer son agrément.
Le châssis lui profite du restylage pour s’offrir quelques améliorations techniques à. L’ES gagne un train arrière plus rigide destiné à améliorer la réactivité et un freinage recalibré pour plus de mordant. Pas de quoi métamorphoser la conduite de l’ES qui s’apprécie davantage pour son confort que sa sportivité.
L’amortissement privilégie la souplesse sans pour autant mettre de côté le maintien de caisse. Les aspérités sont parfaitement filtrées et très peu de remontées viennent perturber la sérénité des passagers qui évoluent dans une bulle de confort. Sans aucun doute, l’ES se place parmi les plus confortables de sa catégorie.
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