La Fiat Grande Panda sera plus chère que la Citroën C3, mais sera-t-elle plus fun ?

La cousine technique de la  Citroën C3 se dévoile enfin et donne notamment deux indices concernant ses prix. La version thermique débutera à moins de 19 000 € et son équivalent électrique à moins de 25 000 €. Des prix attractifs dans l’absolu, mais plus élevés que ceux de la Française, respectivement facturée 14 990 € et 23 300 €. Une Panda plus chère qu’une C3 ? Oui, c’est possible.

À la manière de la petite Topolino, plus fun que sa cousine Citroën Ami, cette Fiat Grande Panda mise sur son style, inspiré de la toute première Panda de 1980 signée Giuigiaro. Elle n'en reprend pas les cotes, puisqu’elle mesure 3,99m, soit près de 50cm de plus, mais quelques éléments de style comme cette calandre verticale, même si les bons vieux phares carrés sont remplacés par des leds. Les passages de roues marqués sont toujours présents à l'appel, tout comme le hayon vertical. Il cache une malle plutôt généreuse qui jauge 361 l, même si son accès n'est pas des plus aisés.

À l’intérieur la planche de bord se veut colorée, du moins sur les versions hautes que nous avons pu découvrir. Deux écrans de 10,25 pouces au milieu et de 10 pouces devant le conducteur sont encerclés dans une planche réalisée en matériaux recyclés. On ne retrouve pas la fameuse bannette en tissu qui courait tout au long de l'avant et surtout pas son énorme cendrier coulissant de la version des années 80, évidemment.

La Fiat Grande Panda sera plus chère que la Citroën C3, mais sera-t-elle plus fun ?

  

Un moteur thermique à hybridation légère

Les soubassements de cette Grande Panda sont loin d'être exclusifs puisque l'on retrouve la plateforme "small car" déjà utilisée sur la Citroën C3 et e-C3, et les mêmes mécaniques : un électromoteur de 83 kW (soit 113 ch) alimenté par une batterie de 44 kWh lui permettant une autonomie de 320 km. Concernant la version thermique, elle sera hybride et reprendra la technologie à 48V qui se développe à grand pas dans le groupe Stellantis.Une électrique qui dispose, et c'est une vraie nouveauté, d'un câble de recharge intégré dans la calandre. Il suffit d'ouvrir une trappe, de tirer sur le chargeur qui se déploie en spirale et de se brancher. L'auto accepte le courant alternatif jusqu’à 7 kW. Une fois la recharge terminée, il se range sans difficulté.

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On le voit, Fiat mise sur sa Panda, histoire de réitérer le coup de la 500. En revisitant son passé, et en réhabilitant le coup de crayon remarquable de Giugiaro, la marque italienne du groupe Stellantis tente de surfer sur la nostalgie. En revanche, contrairement à la première Panda assemblée en Italie, cette nouvelle mouture sera produite à Kragujevac en Serbie. Et il est troublant de voir côte à côte Carlos Tavares et Adolfo Ursoi, le ministre italien du développement économique et du made in Italy, tous deux présents pour ce lancement.

Pendant que le membre du gouvernement Meloni a insisté sur le respect dû à Fiat, le patron de Stellantis n'a eu de cesse de rappeler que l'auto avait été entièrement conçue à Turin. Reste que malgré une fabrication serbe, Urso ne peut pas demander à Fiat de rebaptiser son auto comme il l'avait exigé pour l'Alfa Milano devenue Junior. Un panda n'a en effet pas grand chose de Transalpin.

Reste néanmoins beaucouo de flou pour cette nouvelle petite électrique abordable et fun. À commencer par sa gamme complète, puisqu'on ne connaît, pour le moment, que les tarifs d'entrée de gamme. Ils devraient être révélés dès l'automne, au moment du lancement commercial de cette nouvelle Panda, qu'il ne faudra pas confondre avec la Panda classique et l'une de ses finition : la Pandina. En tout cas, le bestiaire d'animaux noirs et blancs s'allonge à Turin.

Un SUV et un fastback à suivre

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Pour le moment, la marque est peu bavarde à ce sujet, mais un SUV et une silhouette fastback sont en prévision depuis le mois de février. Fiat précise qu'ils sont en phase avancée de développement pour un lancement prévu "dans les années à venir".