2. Kia Picanto (2024) - Sur la route : des moteurs moins puissants
Kia profite de ce restylage pour faire le ménage dans son offre de motorisations. Le 3 cylindres 1.0 T de 100 ch, trop coûteux à mettre aux normes, disparaît du catalogue. C’est dommage, il donnait des ailes à la Coréenne. Mais ses ventes étaient minimes en France.
L’offre s’articule désormais autour d’un 3 cylindres essence atmosphérique de 63 ch et d’un 4 cylindres de 79 ch. Seul ce dernier peut profiter d’une boîte automatique robotisée. Notez que les niveaux de puissance sont en baisse pour répondre aux normes et abaisser aux maximum le malus. Ce dernier n’excèdera pas 300 € en 2024 en France.
Le 4 cylindres essence, 1.2 de 79 ch de notre essai, représentera la majorité des ventes. Ce moteur est malheureusement sous anesthésie générale. Les montées en régime sont anémiques et les reprises sont poussives, obligeant le conducteur à tomber un rapport et à anticiper constamment. Il présente l'avantage de consommer peu (5,2 l/100 km, sur notre essai) et d'être compatible avec la boîte robotisée. Nous lui préférons, le 3 cylindres de 63 ch, bien plus volontaire pour se faufiler en ville.
Une citadine très polyvalente
Le terrain de prédilection de la Picanto est naturellement la ville où son diamètre de braquage réduit, son poids contenu (910 kg) et sa grande maniabilité font merveille. La Picanto est en prime facile à stationner. La caméra de recul de série s’avère d’une grande aide dans cette tâche. C’est une très bonne citadine qui ne rechigne pas aux grands espaces. La tenue de route est rassurante, d’autant plus avec l’arrivée de nouvelles assistances, mais surtout homogène et confortable. Ses prestations sont à la limite du segment supérieur, celui des polyvalentes.
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