Pas grand choix au niveau de la motorisation puisque l’Evanda n’est disponible qu’avec le 2.0 essence de 131 ch déjà présent sur la Leganza qui a été légèrement optimisé. Ce 4 cylindres n’est pas de première jeunesse puisqu’il était installé sur certains modèles Opel dont les Vectra au début des années 90. Malgré son âge, il se veut relativement silencieux.
Ceux qui auraient pu croire que l’Evanda disposait d’un caractère sportif caché vont très vite déchanter. L’Evanda aime être conduite paisiblement en bon père de famille et s’en sort honorablement, bien aidée par un couple de 185 Nm qui, suffit à assurer des relances satisfaisantes. La boîte à 5 rapports est douce et précise. Seul hic, la consommation moyenne annoncée par le constructeur de 8,8 l/100 km, est très largement sous-estimée. Comptez plutôt plus de 10 litres en conduite normale. Un critère pénalisant pour une grande routière puisque l’autonomie est réduite à moins de 500 kilomètres.
Sur route, L’Evanda confirme son côté "pépère". Le comportement routier est sain mais, compte tenu de son poids et de liaisons au sol plutôt ordinaires , l’Evanda ne doit pas être brusquée, surtout en virages où le roulis peut devenir important et désagréable pour les occupants. Le filtrage des inégalités est très correct. La direction nous a semblé surassistée, à l’américaine. Un critère pénalisant.
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