Essai Yamaha T-Max 530 : une décennie et pas une ride
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Si je vous dis que son épopée a commencé en 2001, que c'est le maxi-scooter le plus vendu en Europe avec pas moins de 200 000 unités écoulées depuis sa sortie dont 50 000 rien qu'en France. Qu'il reste la référence de la catégorie malgré tous les efforts de la concurrence, il est difficile de ne pas penser au Yamaha T-Max. Et les plus sectaires d'entre nous diront même qu'il s'agit d'un des scooters les plus volés dans l'Hexagone. Une sorte de rançon du succès en somme. Pour 2015, la marque lui offre quelques changements pour rester concurrentiel et peaufiner son image de « The scoot' ».
Depuis 2001, le T-Max a reçu de multiples évolutions dans sa carrière, mais avec toujours la même philosophie : faire une machine qui mélange le plaisir à l'utile, créer un scooter avec une âme de moto. L'année 2012 fut d'ailleurs l'année de toutes les évolutions avec l'apparition du moteur 530 cm3, qui fit d'ailleurs l'objet de nombreux dilemme chez Yamaha à l'époque.
C'est donc entre Nîmes et ses arènes et les grandes étendues des Saintes-Maries-de-la-Mer que Yamaha nous invite à découvrir ce nouveau millésime. À première vue, il ne donne pas l'impression d'avoir changé, les lignes et l'aura qu'il dégage sont bien toujours les mêmes, d'ailleurs le regard des passants indique que sa silhouette est bien reconnue. Et pourtant, il a changé sur ce point.
La plus grosse évolution esthétique se situe sur la face avant avec la disparition du feu de position central au profit d'un déflecteur qui a été développé pour optimiser le flux de l'air contre la bulle et le carénage. Les optiques ont également évolué. Elles ont pris de l'ampleur et donne moins cette impression de bouille ramassée. De plus l'incorporation de feux LED, dont les feux de positions qui suivent la forme du phare sont du plus bel effet (et plus visible dans la circulation).
Heureux sont ceux qui sont adeptes de la remontée de files. Sur les anciennes générations, les possesseurs de T-Max ont pu remarquer que les rétroviseurs du scooter étaient placés exactement à la même hauteur que ceux des voitures, pas spécialement pratiques. Yamaha a donc corrigé le tir en les remontants de quelques centimètres. Ce qui à pour conséquence de les avoir encore plus éloignés qu'avant (pour le réglage en roulant c'est un peu tendu) et d'obtenir un nouveau design bien plus sympa.
Mais l'ensemble de ces modifications n'ont pas fait perdre ce qui définit et fait l'image du T-Max. L'ensemble reste assez proche de la version 2012. L'ensemble est bien monté et les finitions sont à la hauteur de ce que l'on attend de ce type de machine. Yam' a même pensé à améliorer l'affichage de ses compteurs avec un compteur de vitesse et un compte-tours plus clairs et moins cheap dans l'affichage et un rétroéclairage rouge.
Et enfin, le T-Max propose un nouveau garde-boue avant redessiné pour s'adapter aux toutes nouvelles fourches que je vous propose de découvrir en page 2 avec l'ensemble des agréments et du roulage…
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