Essai vidéo – Volkswagen Golf VIII (2020) : digitalement vôtre
Stéphane Schlesinger , mis à jour
Le digital étant plus à la mode que jamais, c’est dans ce sens que VW a conçu sa Golf de 8ème génération. Après plus de 35 millions d’unités produites depuis 1974, la révolution n’est toujours pas à l’ordre du jour, surtout que cet opus reprend, comme le précédent, la plate-forme modulaire MQB. Mais la Golf 8 est un peu plus qu’une Golf 7 dotée d’écrans TFT… Premier essai au volant des versions TSI 130 et 150 ch
Sommaire
Note
de la rédaction
14,9/20
Note
des propriétaires
En bref
8ème génération de Golf
Plate-forme MQB
Instrumentation entièrement digitale
Pléthore d’équipements hi-tech
Toujours fabriquée à Wolfsburg
Depuis son premier renouvellement en 1983, la Golf n’a jamais dérogé à cette tradition consistant à se placer dans l’exacte lignée de celle qu’elle remplace. Ce, afin de ne pas dérouter la clientèle ni démoder outrageusement la génération sortante, dont les valeurs résiduelles plongeraient, entrainant un prix de revient kilométrique élevé. La Golf VIII n’y déroge pas, se posant même comme une évolution profonde de la VII, tout comme la VI n’était qu’une V largement revue.
Evolutions stylistiques timides
Extérieurement, c’est surtout par sa face avant que la Golf 8 se distingue de la 7. Nettement plus plongeante, elle se veut à la fois plus agressive et aérodynamique, le Cx ressortant désormais à 0.275, une excellente valeur dans la catégorie. Si on le factorise avec une surface frontale de 2,21 m2, on obtient un Scx de 0,60, moins impressionnant mais toujours utile pour obtenir des consommations basses sur route et autoroute. De profil, on retrouve la silhouette typique des Golf depuis la 2, marquée par un montant arrière très épais et un hayon quasi vertical.
En réalité, les évolutions réellement marquantes sont à trouver dans l’habitacle, qui fait désormais la part belle aux écrans TFT. Ils sont au nombre de deux, un de 10 pouces derrière le volant, et un autre de 8,25 pouces de la console centrale. Le premier permet de choisir entre 5 configurations d’affichage, le second est tactile. Son utilisation s’inspire de celle d’un iPhone, avec une touche Home permettant de naviguer dans les très nombreux sous-menus.
Tout ou presque est paramétrable, y compris les lois d’amortissement sein même des programmes de conduite. Ainsi, en mode Comfort, par exemple, on peut régler les amortisseurs de souples à très souples. De plus, le système est largement contrôlable par la voix : il suffit de dire « j’ai chaud aux mains » pour qu’automatiquement, il augmente la quantité d’air frais sortant des aérateurs côté conducteur.
D’ailleurs, au sujet de la clim, Volkswagen en a digitalisé les commandes, sans commettre la même erreur que Peugeot. Alors que sur la 308, elles ne sont pas en accès direct (il faut naviguer dans les menus pour ajuster la température), sur la Golf il suffit de poser le doigt sur bas de l’écran central, sur la zone de réglage signalée par un léger rebord à l’ergonomie très étudiée. On n’en dira pas autant des touches sensitives situées en-dessous de l’écran central. Traitées façon laque de pianos, elles reflètent les rayons du soleil ce qui rend indéchiffrables leurs inscriptions…
Autre source de satisfaction, les sièges, particulièrement bien adaptés aux grands gabarits avec leur longueur d’assise extensible. L’habitabilité demeure excellente, surtout vu la longueur ne dépassant pas 4,28 m, mais, à 380 l, le coffre reste celui de l’ancien modèle et ne dépasse pas dans la catégorie une moyenne honnête, sans plus. Ceux des Peugeot 308 et Renault Mégane, plus vastes, atteignent 420 l et 434 l respectivement.
Un mot sur la finition : contrairement au T-Roc, la Golf conserve une coiffe de tableau de bord au plastique généreusement moussé, donc très plaisant toucher. Comme par ailleurs, l’assemblage se révèle impeccable, on est très satisfait de la qualité perçue.
Sous le capot
Au lancement, la Golf VIII accueille trois motorisations en cinq puissances, qui commencent à renoncer au downsizing. Les petits 1.0 et 1.2 disparaissent.En entrée de gamme, on trouve le 1,5 l TSI, à injection directe, désactivation de cylindres et cycle Miller, en deux variantes de 130 et 150 ch, toutes deux disponibles également en « mild hybrid » eTSI. Ces dernières, associées à un réseau électrique de 48 volts se couplent à un alterno-démarreur, assurant un stop and start tout en douceur. En diesel, exit le TDI 1.6. Ne subsiste que le 2.0 en 115 et 150 ch. Il bénéficie d’une nouvelle technologie réduisant de 80 % les oxydes d’azote, inhérentes au gasoil. Plus tard en 2020, des versions hybrides « plug-in » apparaitront, en 204 et 245 ch, qui permettront de rouler plus de 50 km en tout électrique. Les GTI et GTD effectueront également leur retour, de même que la R, qui offrira 300 ch minimum.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,28 m
- Largeur : 1,78 m
- Hauteur : 1,44 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 380 l / 1237 l
- Boite de vitesse : Méca. à 6 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 112 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Mars 2020
* A titre d'exemple pour la version VIII 1.5 TSI BV6.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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