Essai vidéo - Skoda Kamiq : conforme aux attentes
Olivier Pagès , mis à jour
Si on met de côté le Yeti, Skoda faisait partie des rares constructeurs à ne pas commercialiser un SUV urbain. Cette lacune est désormais comblée avec l’arrivée du Kamiq – mot en Inuit, qui désigne un objet dont l’usage est conforme à sa fonction. Arrivant tardivement sur marché, le constructeur tchèque a-t-il réellement ses chances. Réponse avec le premier essai du Skoda Kamiq 1.0 TSI 116 ch DSG.
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Note
de la rédaction
13,7/20
Note
des propriétaires
En bref
Nouveau SUV urbain
Coffre : 400 litres
A partir de 19 870 €
Eh oui, voici un SUV urbain de plus. Cela tombe bien puisqu’il s’agit de la catégorie préféréé des conducteurs français et européens. Résultat : l’offre est simplement pléthorique. Tous les constructeurs ou presque en ont un – voire plus – dans leur gamme. Et seuls, quelques rares marques en sont encore dépourvues, à l’image de Skoda. Vu cet engouement grandissant, il était impossible pour la firme tchque de rester à l’écart, d’où l’élargissement de la famille. Après le familial Kodiaq, le compacte Karoq, voici maintenant l’urbain, le Kamiq.
Le Kamiq affiche une face avant inédite chez Skoda.
Esthétiquement, les lignes du nouveau SUV de Skoda sont plutôt classiques. Les seules fantaisies se concentrent sur la face avant avec une calandre très massive et surtout des projecteurs sur deux niveaux, très proches de ceux du Citroën Cactus. Une première chez Skoda. Le reste est plus traditionnel avec une partie arrière compacte. Le hayon arbore désormais le nom de la marque en son centre, comme sur les derniers modèles de la marque.
Pour les mensurations, ce Kamiq mesure 4,24 m, ce qui le place dans le haut du segment avec les nouveaux Renault Captur, Peugeot 2008 ou son cousin le Volkswagen T-Roc. Il est par conséquent plus grand que les Volkswagen T-Cross, Citröen C3 Aircross ou Kia Stonic. Forcément, cela a des répercussions surles aspects pratiques.
Comme d’habitude, Skoda soigne ce domaine et notamment l’habitabilité arrière qui est très généreuse grâce à l’empattement de 2,65 m, supérieur par exemple à celui du T-Roc. Dommage que le tunnel de transmission soit imposant. Pour le coffre, Skoda nous avait habitués à mieux. Le volume de chargement oscille entre 400 et 1 395 litres. C’est bien mais pas exceptionnel et pour une fois, le Kamiq n’est pas la référence du segment puisque les deux nouveaux SUV urbains français font mieux. En plus, la banquette arrière n’est pas coulissante, alors qu’elle l’est sur le Volkswagen T-Cross.En revanche, le constructeur tchèque continue de se distinguer de la concurrence avec plus de petites attentions qui de facilitent le quotidien comme par exemple le grattoir anti-givre intégré à la trappe carburant, le parapluie ou la poubelle dans la portière, les protections de carrosserie escamotables,l’entonnoir intégré dans le couvercle du réservoir de lave-glace, etc.
La planche de bord est identique à celle de la Scala. Le dessin est classique et agréable. L’écran multimédia tactile peut atteindre 9,2 pouces. Son fonctionnement est fluide, naturel avec une bonne ergonomie. Il est secondé par une instrumentation 100% numérique. La qualité des matériaux est au rendez-vous.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,24 m
- Largeur : 1,79 m
- Hauteur : 1,55 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 400 l / 1395 l
- Boite de vitesse : Auto. à 7 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 107 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Juillet 2019
* A titre d'exemple pour la version 1.0 TSI 116 STYLE DSG7.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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