Comment le Mitsubishi ASX restylé espère battre son frère le Renault Captur
ESSAI VIDEO – Techniquement, le nouveau Mitsubishi ASX restylé n’est qu’un Renault Captur rebadgé. Mais il essaie de se différencier davantage que ce dernier à plusieurs niveaux, avec une botte secrète pour séduire la clientèle sur le segment des SUV citadins.
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Note
de la rédaction
13,2/20
EN BREF
Un Renault Captur modifié
Disponible en essence, GPL et hybride
A partir de 25 500€ (estimation)
Garanti 8 ans et 160 000 km
L’histoire du Mitsubishi ASX détonne totalement dans l’industrie automobile actuelle. Arrivée en 2010, la première mouture bénéficiait d’une conception assurée en interne par le constructeur japonais et se retrouvait dans les gammes de Peugeot (4008) et Citroën (C4 Aircross) dans des versions rebadgées grâce à un rachat de technologie par l’ancien groupe PSA.
L’ASX de seconde génération, lancé en 2022, ne doit plus rien aux équipes de Mitsubishi et se contentait jusqu’ici de remplacer les losanges du Renault Captur par les trois diamants. Car entre temps, la marque de Tokyo ne collaborait plus avec PSA et s’intégrait désormais dans l’Alliance Renault-Nissan. Alors que Mitsubishi prépare de nouvelles alliances avec d’autres marques japonaises comme Honda, l’ASX profite de son restylage de mi-carrière pour s’acheter une personnalité. Sur le plan technique, il ne diffère pas du Captur restylé lancé il y a quelques semaines. Mais par rapport à la précédente mouture de l’ASX ou à la citadine Colt (basée elle sur la Renault Clio), ses designers ont essayé d’aller beaucoup plus loin dans le travail de la face avant pour l’intégrer aux codes de Mitsubishi.
Il faut rester relatif car vu d’arrière, l’ASX restylé ne compte que sur ses grosses lettres frappées sur le coffre pour se distinguer du Renault. Mais la face avant a au moins le mérite de ne plus remplacer simplement le losange par les diamants. A l’intérieur en revanche, aucune surprise : l’ASX restylé possède là aussi le badge aux trois diamants au lieu du losange sur le volant mais reprend toutes les pièces du Captur restylé. Tant mieux puisqu’on compose ainsi avec la bonne tablette tactile centrale de 10,4 pouces fonctionnant désormais avec Android Automotive, le nouveau combiné d’instrumentation numérique de 10 pouces (7 pouces en entrée de gamme) et une finition très correcte dans l’absolu.
On retrouve aussi une habitabilité excellente aux places arrière…à condition de garder la banquette reculée au maximum. Car si je l’avance de 15 centimètres pour augmenter le volume du coffre via le système coulissant, je me retrouve avec les genoux dans le siège conducteur. D’une contenance de 442 litres avec la banquette reculée (ou 536 litres avec la banquette avancée au maximum), ce coffre ne revendique « que » 332 litres VDA et 401 litres VDA selon la position de la banquette. Un Peugeot 2008, dont la banquette arrière ne coulisse pas, fait mieux à ce niveau avec ses 434 litres VDA. Et la version hybride haut de gamme n’affiche respectivement que 326 et 440 litres (litres d’eau, pas en norme VDA) à cause de la position de ses batteries.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,22 m
- Largeur : 1,79 m
- Hauteur : 1,57 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 422 l / 536 l
- Boite de vitesse : Méca. à 6 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 114 g/km
- Bonus / Malus : 0 €
- Date de commercialisation du modèle : Février 2023
* A titre d'exemple pour la version II 1.0 MPI-T 91 AS&G INVITE.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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