L’inflation délirante des tarifs de nos voitures depuis dix ans est en train d’étouffer le marché automobile plus sûrement que la pénurie de puces. Le temps de la déflation tarifaire n’est-il pas venu ? Dacia montre pourtant la voie. En attendant les Chinois…
Quatre milliards d’euros éparpillés pour tenter d’amortir l’explosion du tarif des énergies… Cette somme n’aurait-elle pas dû être concentrée sur ceux qui en souffrent le plus ? Et qui ne sont pas près de s’offrir une voiture électrique…
C’est un très curieux paradoxe. Alors que les ventes s’effondrent comme jamais, revenant à des scores des années 90, les constructeurs affichent une santé insolente. Pourquoi une telle contradiction ? Parce que la demande étant supérieure à l'offre, c'en est fini des promos à tous crins qui baissaient notoirement les marges des marques.
La voiture électrique a beau être incontournable, son avènement n’augure pas d’un monde où les oiseaux gazouilleront. Et la période de transition pourrait être bien plus rude qu’on nous le dit…
le marché automobile est dans le fossé et accuse moins 20,5 % au compteur des ventes du mois de septembre. Une baisse forcément liée à la pénurie des semi-conducteurs ? Si le manque de microprocesseurs allonge les délais de livraison des voitures neuves et font fuir les clients, d'autres raisons expliquent la débâcle.
On peut bien durcir les normes Euro et inventer la vignette Crit’air, si les municipalités entretiennent les embouteillages pour réguler le trafic et si une partie des conducteurs « repolluent » leurs moteurs, le fond de l’air ne va pas s’éclaircir.
C'est LA nouveauté de la rentrée. Remarquablement accueillie par la presse en général et les essayeurs de Caradisiac en particulier, la nouvelle Peugeot 308 s'apprête à affronter le marché. Mais l'époque des berlines compactes n'est-elle pas révolue ? Ces autos de taille moyenne et bonnes à tout faire n'ont-elles pas été rendues obsolètes par la faute des SUV compacts et de l'air du temps ?
La limitation à 30 km/h dans Paris est l’aboutissement du processus d’enfermement de la capitale sur elle-même. La question n’est plus la vitesse à laquelle y rouler, mais d’y rouler ou pas. J’ai choisi la deuxième option.
Au pouvoir depuis 16 ans, la première ministre allemande quittera son poste à la fin du mois. Celle que les médias germaniques ont souvent surnommé "l'autokanzlerin" (la chancelière de l'automobile) a-t-elle réellement défendu les acquis et le futur de la première industrie allemande ? La réponse est plutôt normande, car si son bilan plaide pour elle en ce qui concerne les acquis, les constructeurs locaux lui reprochent de ne pas avoir su anticiper l'avenir.
La conversion à la voiture électrique s’accélère chaque jour d’avantage. Mais pour quelle efficacité environnementale et avec quels dégâts sociaux ? Une ONG et un syndicat viennent de se pencher sur la question et il semble urgent d’infléchir le cap.