A l'image de Honda en catégorie supérieure, KTM n'arrive pas à s'affirmer depuis le début de la saison des Grand Prix. Mise sous l'éteignoir par m'armada Piaggio, battue par Honda, la marque autrichienne a bien du mal à confirmer ses bonnes dispositions entrevues l'an dernier et qui lui permettait d'envisager de se mêler dans la lutte pour le titre.
André Lecondé
Lui écrireLa pluie a été la vedette de cette première qualif de la catégorie 125. Comme pour la Moto GP, une averse s'est déclarée en fin de séance qui, non seulement a figé les positions, mais qui, hélas, a aussi fait des dégâts. Surpris par les gouttes, un groupe de quatre pilotes s'est fait surprendre.
Melandri a conclu une belle journée pour Honda en enlevant la seconde séance d'essai libre du Grand Prix de France. Après Pedrosa en Michelin, c'est donc le sociétaire de Gresini en Bridgestone de terminer en haut de la feuille des temps.
Certes, une hirondelle n'a jamais fait le printemps, mais la performance de Pedrosa lors de la première séance d'essai libre au Mans est toujours bonne à prendre. Surtout pour un HRC en plein marasme qui ira déjeuner avec un coeur moins lourd, puisque Hayden est troisième.
Que l'on se rassure, il ne s'agît pas d'écurie dont il est question mais plutôt de boîtier électronique. Et la démarche est historique pour ce qui est du blason Suzuki, jusque là alimenté par des données distillées par Mitsubishi aussi bien en Superbike qu'en Moto GP.
Dans la conférence de presse organisée par Aprilia pour sa marque satellite Gilera, il a été enfin donné une version officielle sur le terrible accident qui a bien failli être fatal à Roberto Locatelli. Dans celle-ci, l'usine absout son pilote et plaide coupable.
Les choses tournent vite en compétition. Troy Corser, Champion du Monde Superbike en 1996 avec Ducati puis de nouveau sacré avec Suzuki en 2005, affirmait haut et fort, l'encre de son contrat Yamaha à peine sèche, qu'il serait le premier pilote du milieu à conquérir trois titres avec trois marques différentes.
Une piqûre de rappel en images sur la course de SuperStock 1000 à Monza. Une course disputée, avec les deux chutes des pilotes Yamaha Italie qui avaient pourtant les choses bien en main, et la photo finish en guise de cerise sur le gâteau.
Bien qu'il s'en défende, l'étape nationale du Grand Prix de France n'est pas si anodine que ça pour Jean Philippe Weber : « Michelin court sur son circuit national au Mans mais cela ne change pas vraiment les choses pour nous - chacune des 18 courses revêt la même importance ».
Avec trois victoires sur quatre Grand Prix disputés, on peut se demander quand s'arrêtera la tornade rouge. Une GP7 certes diabolique, mais aussi un Stoner définitivement sorti de la crise de puberté. L'Australien tombe moins, il est serein, et c'est un jeune homme marié propre sur lui.