François Provost serait le nouveau directeur général du groupe Renault
Michel Holtz , mis à jour
Selon le Figaro, le conseil d'administration aurait choisi le successeur de Luca de Meo. Il s'agirait de l'actuel directeur des opérations publiques et des achats, François Provost. Une décision qui devrait être officialisée mercredi 30 juillet.

Duncan Minto aura occupé le mandat le plus court de l’histoire de Renault. Celui qui assurait le poste de directeur général par intérim du losange depuis le 15 juillet va devoir rendre son fauteuil à celui qui va l’occuper durablement. Et selon nos confrères du Figaro, c’est François Provost qui décroche le poste.
L’homme ne figurait pas parmi les favoris du premier jour puisque, depuis l’annonce du départ de Luca de Meo chez Kering, c’est plutôt Denis le Vot déjà dans la place, et Maxime Picat, ex-Stellantis, qui tenaient la corde dans cette short list de numéro 2 du groupe, et numéro 1 opérationnel derrière le président Jean-Dominique Senard.
Une arrivée discrète
C’est donc une arrivée discrète à la tête de Renault pour le nouveau boss, mais une arrivée qui respecte le timing fixé par le Conseil d’administration qui tenait à ce que cette nomination se déroule avant la fin du mois de juillet.
Mais si François Provost est discret sur la scène médiatique, à l’inverse de son prédécesseur, il est loin d’être un inconnu dans la maison Renault ou il officie depuis 23 ans.
Âgé de 57 ans, l’homme est un pur ingénieur X Mines, ce qui ne l’a pas empêché de bifurquer rapidement vers la finance et le commerce, à Bercy, d’abord, puis chez Renault. Au sein du losange, il fera le tour de la planète, avant de revenir pour s’occuper des affaires publiques. Une fonction, et des connaissances fort utiles dans un conseil d’administration, et une entreprise, dont l’État reste le plus important actionnaire individuel.
Une nomination rassurante
Nul doute que la nomination de François Provost est aussi une manière de rassurer les équipes, en raison de sa connaissance de la maison, et de son ancienneté dans celle-ci, au contraire de Maxime Picat, ex-dauphin du controversé Carlos Tavares, dont les méthodes de cost-killing aient à même de chahuter quelque peu la paix sociale.
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