Kawasaki a refait ses comptes, pour reconnaître qu'il a cassé sa tirelire pour débaucher John Hopkins de chez Suzuki. De fait, il n'y aura sans doute pas de troisième moto pour la saison 2008 comme il a été longtemps envisagé.
André Lecondé
Lui écrireLes résultats au classement général de nos Gaulois n'ont certes pas reflété les espoirs que de bons essais avaient fait naître. Mais au-delà de ce constat brut, ils n'ont pas à rougir de leur prestation. Sylvain Guintoli a ainsi fait un début de course probant, s'appropriant avec autorité la neuvième position et alignant des chronos de seulement 0,6 secondes inférieurs à ceux de Rossi.
Sept victoires en douze courses, et il ne s’en est fallu que d’un Guintoli en pneu de qualification le premier jour pour que Stoner ne nous refasse pas le coup de Laguna Seca. Soit remporter toutes les séances d’essai, faire la pole et signer la victoire.
Beau week-end pour un John Hopkins sur le départ mais qui a, en République Tchèque, oublié sa déconvenue à domicile, lors du dernier Grand Prix des Etats-Unis. Le futur ex-pilote Suzuki a tout simplement été le seul à pouvoir quelque peu agacer l’ogre Stoner.
Avec les “nouvelles pièces” tant annoncées pour cette fin de saison, la RC212V a semble-t-il retrouvé quelques couleurs. Même si l’on admet du côté du HRC qu’il faudra encore du temps pour « digérer » ces nouvelles données pour mieux les exploiter.
Toujours aux aguets du moindre bruissement concernant les transferts, la source a de nouveau livré le fruit de ses minutieuses recherches dans les coursives du paddock de Brno. Pour nous sortir une excellente nouvelle pour notre Sylvain Guintoli.
Chez Yamaha, le drapeau était en berne à l’issue d’un Grand Prix tchèque qui avait le goût du désastre. Rossi, d’ailleurs, ne s’en cachait pas : « Après ce que l’on avait démontré depuis deux jours, on s’attendait à une course difficile. Mais le fait est que cela a été pire que prévu.
Carlo Fiorani est ce qui pourrait être qualifié de ponte au sein du premier constructeur mondial, Honda. Voix du blason ailé pour ce qui est de l’Europe, il est également incontournable lorsqu’il s’agît des intérêts transalpins de la marque de Tokyo.
On aura beau rabâcher jusqu’à la fin de la saison qu’il y a encore des Grand Prix à courir, fatalement, il en reste toujours de moins en moins à chacune de ces répétitions. Et il faut bien constater que, pendant ce temps, l’écart grandit à chaque course.
En remportant une nouvelle victoire cette saison, sa quinzième dans la catégorie 250 cc, Jorge Lorenzo a fait passer à son pays natal le cap des trois cent une concrétisations en Grand Prix, toutes catégories confondues. Une performance qu’apprécie le fier ibère, qui se dirige aussi tout droit vers un nouveau titre mondial.