2. Audi Q5 Sportback (2021) - Sur route : des qualités conservées
Le Q5 Sportback est disponible avec l’ensemble des motorisations du Q5 normal. Il sera proposé en diesel avec un 2.0 TDI micro-hybridé de 163 et 204 ch équipé d’une boîte double embrayage S-tronic à sept rapports et d’une transmission intégrale. Audi reconduit, vraisemblablement pour la dernière fois, un V6 diesel bi-turbo de 341 ch sur le SQ5 et deux motorisations hybrides rechargeables de 299 et 367 ch.
Aujourd’hui à l’essai, la version hybride, 55 TFSi e. Cette dernière associe un 2.0 essence suralimenté de 245 ch à un moteur électrique de 143 ch, le tout alimenté par une batterie lithium ion de 14,1 kWh. Une vraie voiture de sport capable d’expédier le 0 à 100 km/h en 5,3 s, d’échapper au malus (43 g de CO2/km) et de rouler une cinquantaine de kilomètres en tout électrique.
L'hybridation est un bénéfice pour la consommation… lorsque les batteries sont chargées. Le mode Hybrid est comme toujours celui à conseiller pour des trajets plus longs en dehors des limites de la ville, en laissant l'électronique jongler entre thermique et électrique. Nous avons obtenu une consommation moyenne de 8 l/100 km sur un parcours de montagne qui ne reflète pas le quotidien de la majorité des propriétaires. Quoi qu’il en soit, cela reste un chiffre remarquable pour un SUV de plus de 2 tonnes. L’autonomie en tout électrique, homologuée pour 56 à 61 km (en fonction de la configuration en équipement), est également mise à mal par les conditions de notre essai. Nous avons ainsi parcouru 28 km avant d’épuiser la batterie.
Pas de fonction B comme c'est souvent l'usage sur la boîte de vitesses augmentant la récupération d'énergie à la décélération cependant, si vous optez pour le mode de conduite « Efficient », vous obtenez alors une roue libre efficace et confortable quand vous relevez le pied de l'accélérateur. Le système permet aussi de préserver la charge de la batterie pour pénétrer ultérieurement dans une zone à faibles émissions mais aussi d’utiliser le moteur thermique comme générateur pour recharger cette dernière. Dans ce cas les consommations en carburant explosent.
Une fois la batterie à plat, les performances du Q5 descendent d’un cran alors que la consommation en carburant grimpe en flèche. Nous avons ainsi relevé une moyenne de 11,1 l/100 km sur un parcours de montagne en conduisant comme un bon père de famille.
La batterie de 14,1 kWh, garantie 8 ans ou 160 000 km, se recharge en moins de quatre heures sur une prise domestique 2,3 kW et peut encaisser jusqu'à 7,4 kW avec un temps passant alors sous la barre des 1 h 30, ce qui est dans la bonne moyenne de la catégorie.
Le Q5 est avant tout une machine à dévorer les kilomètres en silence et sans fatigue. En effet, il n'a rien de sportif dans son comportement, avec une direction sans vie, un châssis misant avant tout sur le confort et surtout un embonpoint supplémentaire de 280 kg par rapport aux versions thermiques. La présence de la transmission Quattro est un vrai plus pour la tenue de route, la sécurité et la polyvalence lorsque les conditions deviennent difficiles.
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