2. Audi A4 restylée (2019) - Sur la route : confortable et efficace
Les premiers tours de roues sur les petites routes de Pyrénées avec notre modèle d'essai, une 45 TFSI de 245 ch avec boîte S tronic 7 et transmission Quattro, permettent déjà de se rendre compte de ce qui est sans doute le plus gros défaut dans l'expérience de conduite offerte par l'Audi A4 : sa direction manquant cruellement de remontées d'information, comme si elle était totalement déconnectée des roues avant, avec un poids artificiel plus ou moins marqué selon le mode de conduite choisi. Et c'est malheureusement pour elle l'un des domaines où la BMW Série 3 G20, entièrement nouvelle, elle, brille particulièrement.
Ce que l'on a en revanche, et à revendre, c'est du confort grâce aux suspensions moelleuses, à des sièges Sport enveloppants mais pas trop et à une insonorisation poussée ainsi qu'une sécurité à toute épreuve grâce à la très prévenante transmission intégrale Quattro, particulièrement la bienvenue sur les routes extrêmement grasses du Pays Basque le jour de notre essai. Chacun des 245 chevaux est ainsi transmis fidèlement au goudron pourtant détrempé et, contrastant avec ses concurrentes allemandes propulsion au train arrière plus joueur, le comportement reste neutre à la limite. L'efficacité est donc au rendez-vous, l'agilité un peu moins.
Comme tous les moteurs essence de la gamme désormais, le 2.0 TFSI de 245 ch bénéficie de la microhybridation MHEV. Au lever de pied, on voit ainsi l'aiguille du compte-tours tomber au régime du ralenti, laissant la possibilité de faire de longues phases de roue libre en descente, avec toujours évidemment la possibilité d'avoir du frein moteur en descendant un rapport. Audi annonce une diminution moyenne de la consommation de 0,3 l/100 km, un chiffre qui peut paraître bien faible, mais qui peut être considérablement augmentée si l'on se prête au jeu. Ainsi, sur une portion d'éco-conduite d'une cinquantaine de kilomètres, nous avons relevé un très respectable 6,7 l/100 km de moyenne.
Pourtant, quand on désire adopter un rythme plus soutenu, le 2.0 turbo répond présent avec enthousiasme. Et il fait preuve d'un caractère sympathique : il a beau être suralimenté, il ne rechigne pas à prendre des tours, délivrant sa puissance maximum de 5 000 jusqu'à 6 500 tr/min, à 500 tours de l'entrée de la zone rouge. Les performances sont à l'avenant, avec 6 secondes seulement pour le 0 à 100 km/h et une vitesse maximum de 250 km/h.
À la fin de notre essai, nous avons enregistré une consommation moyenne de 8,4 l/100 km, ce qui paraît tout à fait raisonnable vu le profil des routes empruntées pour une berline essence suralimentée à transmission intégrale.
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