C'est Cyril Desprès qui a été le plus rapide pour arriver jusqu'à Oubari. Le pilote a grappillé quatre minutes sur Marc Coma, qui en fin stratège n'a pas forcé et termine troisième, place qui lui évitera d'avoir à ouvrir la piste demain. Pal Anders Ullevalseter pointe à 2 minutes 30 secondes derrière le frenchy.
Ce Grand Prix du Japon aura peut être été le premier révélateur des effets du nouveau règlement. Celui-ci aurait-il remis au goût du jour la glorieuse incertitude du sport qui s'était ensablée du côté de Losail, tracé qui n'avait fait que confirmer la hiérarchie en vigueur depuis quelques saisons au sein d'un plateau mis en coupes réglées par un duel Rossi-Stoner ?
C'est l'incident de course le plus marquant de ce Grand Prix du Japon, et malheureusement, l'une des victimes en est encore Nicky Hayden, qui est décidément poursuivi par la guigne depuis qu'il est au guidon de cette Ducati.
En arrivant au Japon, Guy Coulon, l'ingénieur de piste de Colin Edwards, avait eu cette déclaration qui s'est révélée prémonitoire: « La pression n'est pas plus grande au Japon que lors des autres courses, mais néanmoins, les ingénieurs japonais sont probablement plus « tendus » car les patrons des usines étant sur place, ils peuvent se sentir davantage « surveillés .
Salt Lake City marquait la fin du championnat West pour la catégorie Lites. En tête avant l'épreuve, Ryan Dungey, et sa Suzuki, espérait garder cet avantage pour enfin porter la plaque du « number one ». Et dès le départ, Dungey impose son rythme derrière Moss.
Une semaine, c'est le temps qu'il reste pour décerner le titre de champion SX 2009. Ce week-end à Salt Lake City, les pilotes disputaient l'avant dernière épreuve, et 3 points seulement séparaient les deux premiers, Reed et Stewart. Une fois n'est pas coutume, Stewart est le plus rapide durant le week-end, aux essais, aux qualif' mais également en course.
Parti seizième et arrivé onzième, la prestation de Randy au Grand Prix du Japon n'a pas été du genre à enthousiasmer les foules.
Comme Maxime Berger pour le Superstock 1000, Gino Rea en 600 a remonté le moral des troupes Ten Kate chahutées dans les catégories majeures, mais toujours victorieuses dans les disciplines intermédiaires. Néanmoins, si le Français a dominé son sujet, Rea rigole encore d'une victoire qui lui offre en prime sur un plateau la tête du championnat.
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. L'adage s'est vérifié lors de la seconde manche du mondial Superbike qui a été beaucoup moins mouvementée que la première. Et pour cause, Ben Spies, dès le premier tour, s'était flanqué par terre, à vouloir, cette fois, d'entrée, s'imposer à Haga.
Si la première manche du mondial Superbike à Assen a été palpitante, la course du 600 Supersport a été haletante avec une bataille de chiffonniers incessante entre Laverty, Crutchlow, Lascorz, Foret et Sofuoglu, à laquelle Pitt était aussi du lot avant de tomber.
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