
Volkswagen est-elle une entreprise sans état d’âme, sans le moindre scrupule, ou est-ce froidement la simple conséquence d’une procédure relative à un droit du travail qui n’envisageait pas d’autre issue ? Les protagonistes ont chacun leur réponse sur le sujet, mais le fait est qu’un cadre du groupe automobile allemand condamné aux États-Unis pour l’affaire du « dieselgate » a reçu sa lettre de licenciement directement dans sa prison de Milan (Michigan). Un signal fort pour les sept autres dirigeants et ingénieurs de VW qui ont été inculpés aux États-Unis pour ce scandale portant sur des moteurs sciemment truqués.