Essai - Volvo V70 : break de déménagement

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Depuis 1953, Volvo s’est imposé comme l’un des spécialistes du break. Souvenez-vous des Volvo Duett, Amazon, 145, 245, 745 ou plus récemment 945. Très pratiques, ces break souffraient d’une esthétique ingrate proche de celle d’une « boite à chaussures». De quoi décourager certains acheteurs.

Aujourd’hui, les temps ont changé et la marque suédoise a entrepris un rajeunissement de son image. Le travail effectué commence à payer puisque la clientèle découvre le nouveau style de Volvo à travers les dernières réalisations que sont les S80, C30 ou XC90. Même si le design de ces modèles a évolué au fil du temps, deux choses persistent : la forme carrée du coffre et le volume de chargement.

La nouvelle génération de V70 qui a été présentée à l’occasion du dernier salon de Genève arrive donc sur le marché français. Comme c’est déjà le cas sur la S80 , cette V70 constitue la vitrine technologique de Volvo.

Esthétiquement, on retrouve certains traits communs avec la S80 notamment la face avant semblable à celle de la berline haut de gamme. Cette affiliation va plus loin puisque les deux modèles sont identiques jusqu’au montant central. Volvo joue donc à fond la carte de l’identité de marque puisque cette nouvelle calandre figure désormais sur la S80, la C30 mais également sur les S40 et V50 fraîchement restylées.

Similitude toujours à l’arrière puisque le hayon de coffre singe celui de la compacte C30. Le jeu des ressemblances ne s’arrêtent pas à l’extérieur puisque la planche de bord est la copie exacte de celle de la S80 avec la traditionnelle console centrale ultra fine devenue un standard chez Volvo.

La principale particularité du V70 est bien entendu la partie arrière. Sans surprise, le volume de chargement est généreux. En progression de 60 litres, il oscille entre 555 et 1620 litres suivant les configurations. C’est bien mais rien d’exceptionnel. Une Audi A6 Avant ou une BMW Série 5 Touring font aussi bien. En revanche, c’est nettement moins bien qu’une Mercedes Classe E break (690/1950 l). Quelques détails appréciables retiennent toutefois l’attention comme par exemple la possibilité d’agencer le coffre ou le plancher de coffre qui se soulève grâce à un vérin et dévoile 46 litres de rangements supplémentaires.