L’un des intérêts de la la DSG7, c’est qu’elle possède deux modes automatiques D et S à la gestion bien différenciée, l’un économique et l’autre quasiment parfait en conduite dynamique. Sur la Focus 2.0 TDCi, la boîte Powershift fait preuve de talent , mais sans mode auto « sport », elle nous semble privilégier un peu plus la douceur que la réactivité. Au cas où le mode S ne satisfait pas pleinement en utilisation sportive, le conducteur de la Golf dispose d’un mode purement manuel en déplaçant le levier sur la droite. Plaisant et rapide avec la possibilité de tomber quatre rapports en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Seul souci, il faut pousser le levier pour monter les rapports et tirer pour rétrograder, ce qui est contraire aux efforts subis par le corps du conducteur en conduite très énergique. Des palettes au volant sont en option (120 €) afin de compenser partiellement cette inversion. Le mode manuel à impulsion sera de toute façon rarement utilisé, juste de quoi s’amuser un quart d’heure de temps à autre, tant le mode S remplit bien sa fonction.
En D, le changement de rapport à la montée s’opère généralement entre 1800 et 2000 tr/mn, tandis qu’en mode S, il intervient environ 1200 tours plus tard. Il n’y a pas plus d’à-coup au passage des vitesses pour autant. Ce mode convient parfaitement à une conduite enjouée, avec une boîte bien gérée qui ne passe pas au rapport supérieur au lever de pied et qui n’hésite pas à tomber deux rapports sur un gros freinage en entrée de virage. Les accélérations sont bonnes avec par exemple le 0 à 100 km/h en 11 secondes, soit trois dixièmes de moins qu’une bvm6 et une DSG6 essayées précédemment. Un écart qui est peut-être dû à d’autres facteurs que la transmission et qu’il faut prendre du coup avec des pincettes. La vitesse maxi de 185 km/h est identique entre boîte manuelle et DSG7.
Le mode D favorise une conduite bien plus coulée, mais jamais soporifique. C’est le D de décontracté, pas de dormir. Les 250 Nm de couple sont disponibles assez tôt pour que l’agrément en conduite de tous les jours ne soit pas sacrifié. On se prend au jeu, et sans jamais dépasser 2500 tr/min, la consommation moyenne tombe sous 5,8 l/100. Il est possible de faire encore mieux. A 90 km/h sur route, le vilbrequin tourne à 1500 tours en 7e. Dans cette hypothèse, à vitesse plus ou moins stabilisée, la consommation ne dépasse pas 4 l/100 km. En mode S, notre consommation moyenne a flirté avec les 7 litres. La consommation moyenne sur la totalité de notre essai (comprenant pour moitié de l’autoroute (6,0), des petites routes rapides (7,1 à 7,8) et de la ville pour le reste (6,8) a atteint 6,27 litres au cent. Résultat remarquable pour une berline moyenne distillant un tel agrément de conduite (si on oublie le TDi trop sonore). C’est 0,4 litres de moins qu’une Golf 1.9 TDi 105 DSG6 testée il y a deux ans et menée dans des conditions similaires, mais favorisée par l’absence de filtre à particules.
La boîte DSG7 sept vitesses ne permet pas de réduire en théorie les émissions de CO2 en comparaison de la Golf TDi à bvm5 sans filtre à particules (137 contre 132 g), mais devrait être très proche si les deux disposaient du FAP. A titre d’information, la Golf Plus TDI 105 FAP DSG 7 baisse de 164 à 144 g/km de CO2 par rapport à sa version FAP DSG 6.
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