Le deux-roues arrive juste devant la voiture. Rappelons que cette victoire, il la tient "au cordeau", en ayant pu s'approcher plus vite que la voiture du point de ralliement.

Bref, l'itinéraire a été ici choisi au plus court, car vu la vitesse moyenne d'un cycliste, le moindre kilomètre en plus "coûte cher" en temps. De la station de métro, le parcours suivi a été l'avenue Mozart, la place du Trocadéro, l'avenue Kléber, la place de l'Étoile (un grand moment dans la vie d'un cycliste urbain), l'avenue de Friedland, le boulevard Haussmann, la rue Saint-Lazare puis la rue de Chateaudun, la rue La Fayette (très polluée et embouteillée), avant de rejoindre la rue Chabrol qui mène directement à la gare de l'Est.

Avant de partir, il a fallu prêter serment "de ne pas prendre les sens interdits et les trottoirs et de s’arrêter aux feux rouges", serment non tenu pour les feux rouges ! "Mais un cycliste est dangereux pour lui-même, pas pour les autres !"

Métro, auto, vélo ou moto : le match

Les conditions de roulage furent bonnes, pas trop de trafic, avec des couloirs de bus non "squattés" par les stationnements abusifs. Bref, un parcours sans trop d'arrêts intempestifs et, il faut le dire, pas mal de chance au niveau de la météo (ni pluie, ni vent) et des feux de circulation (quasiment tous au vert, à croire que ce jour-là, ils étaient programmés pour la vitesse moyenne d'un cycliste filant bon train).

Métro, auto, vélo ou moto : le match

Pour expliquer ces performances, il convient d'ajouter que le vélo utilisé est un demi-course, plus léger qu'un VTT, et, surtout, que son pilote est un habitué de la circulation en ville. La seconde place tient aussi au fait que l'approche d'un lieu est très facile : à vélo, il n'y a aucun problème de stationnement. "La seule difficulté, c'est de trouver un point où attacher le cadre et les roues pour éviter la fauche." Le gag, c'est que sur son parcours, notre cycliste n'aura pas rencontré un seul axe aménagé pour vélos ! C'est à se demander si, finalement, les aménagements "cyclables" ne sont pas faits essentiellement pour enquiquiner les automobilistes, plus que pour faciliter la vie quotidienne des cyclistes.