À tout seigneur, tout honneur ! Commençons par le motard, vainqueur de ce test. Pour l'itinéraire, Olivier a visiblement choisi le plus rapide, ce qui ne veut pas dire forcément le plus court – une logique que l'on retrouvera d'ailleurs chez notre automobiliste : "Parti du métro Jasmin, raconte Olivier, j'ai tout fait pour rejoindre les quais de Seine, rive droite, en passant par la Maison de la Radio. Une fois sur les quais, j'ai enchaîné par la voie sur berge, puis Concorde, le Louvre et enfin retour à la voie sur berge jusqu'à Châtelet. Là, il y avait un peu de bazar, un peu d'attente aux feux pour rejoindre le boulevard de Sébastopol, lui aussi bien perturbé. Beaucoup de monde, une entrée sur le boulevard bien chaotique, mais ça roulait. Jamais je n'ai été complètement bloqué. Le "pompon", c'est le camion de chantier qui manœuvrait au beau milieu du boulevard ! À part cela, pas d'angoisses particulières. À ma grande surprise, ça roulait bien, même sur les quais !"
Olivier s'empresse d'ajouter : "Je tiens à préciser que je n'ai pas emprunté les couloirs de bus !" Message transmis à la Mairie de Paris ! Il remarque aussi que piloter dans Paris, "c'est quand même très différent de la conduite dans les villes de province. Et puis, en ville, il faut s'habituer aux conducteurs et conductrices qui conduisent avec le portable à l'oreille et qui tiennent le volant d'une seule main, aux inconscients qui tournent à gauche sans clignotant, et au danger permanent que représentent les bandes blanches de passages piétons, très glissantes sous la pluie".
Visiblement, le charme de la ville n'a pas touché notre motard, engoncé dans sa combinaison et son casque : "En ville, tu respires la pollution des autres. L'angoisse vient des risques d'accrochage, qui peuvent avoir de sévères conséquences physiques sur un motard. En revanche, pour se garer, c'est quand même très pratique." Voilà un argument de poids, lorsqu'on se rend dans un endroit tel qu'une gare.
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