Comme c’est le cas de toutes les berlines présentes dans cette catégorie, la XJ est une dévoreuse de kilomètres.
Sous le capot, 3 motorisations seront disponibles : 2 essence : 5.0 V8 de 385 ch et sa version suralimentée de 510 ch ainsi qu’un diesel : le 3.0 V6 de 275 ch. Nous avons pris en main bien évidemment cette dernière qui devrait représenter la majeure partie des ventes même si les clients Jaguar affectionnent particulièrement l’essence.
Ce 6 cylindres qui développe la puissance de 275 ch (Soit 25 ch de plus qu’une Audi A8 de cylindrée identique) se caractérise surtout par son couple généreux de 600 Nm à 2 000 tr/min dont la majeure partie est déjà disponible dès 1 000 tr/min. De quoi permettre de bonnes reprises et des accélérations franches. Le tout agrémenté d’une sonorité travaillée qui ne donne pas l’impression d’avoir à faire à un diesel et dans une grande onctuosité, ce qui est l’un des principaux traits de caractère de la boite de vitesses à 6 rapports qui enchaîne les changements de rapports sans le moindre à-coups. Un pur bonheur. Bilan plus mitigé pour l’ergonomie car le levier est peut être très esthétique mais pas forcément pratique. 3 types de fonctionnement (normal, dynamique et neige) sont proposés. Le premier est fait pour ceux qui veulent voyager en toute tranquillité car les passages des rapports sont lents pour ne pas dire paresseux. Heureusement, cela s’arrange largement avec le second mode plus conforme aux conducteurs qui veulent profiter des caractéristiques du moteur qui se traduit par une tension plus forte de la ceinture de sécurité et par le changement de couleur de l’éclairage de l’instrumentation qui devient rouge en lieu et place du blanc habituel.
Vu les puissances des moteurs au catalogue, le châssis n’a aucune difficulté à supporter les 275 ch de cette version Diesel. Grâce à sa structure en aluminium (un point qu’elle partage avec l’Audi A8), elle affiche un poids contenu même s’il est supérieur à 1 800 kg. Ainsi, malgré son gabarit, on est surpris par son agilité. La XJ est particulièrement à l’aise dans les courbes mais elle souffre toutefois de mouvements de caisse assez importants qui ne sont pas annihilés par la suspension pneumatique. Pour éviter ce genre d’écueil, il est préférable d’opter pour le mode sport. Mais quelque soit la configuration choisie, le confort distillé par la XJ est de très haut vol, notamment avec notre version longue qui offre une habilité impressionnante en particulier au niveau de l’espace aux jambes. Une véritable voiture à chauffeur d’autant plus que la filtration des irrégularités est presque parfaite.
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