Jean-René Feller a posé une bombonne NOS sur sa voiture personnelle, une Honda S2000.
Au premier abord, rien ne différencie, sur le plan extérieur, le modèle d’origine de celui équipé avec du NOS. L’identification se fait uniquement sur les ailes grâce à un petit logo NOS se trouvant sous le signe S2000.
La carrosserie est totalement d’origine, les principales modifications concernant le moteur. Une fois le capot ouvert, on remarque très rapidement les évolutions car des pièces rouges et bleues font leur apparition à coté du bloc. Cela mis à part, rien d’autre à signaler.
Dans l’habitacle, la discrétion est de rigueur. Il faut être très observateur et opportuniste pour constater la présence dans le cendrier d’un commutateur-aviation permettant la mise en marche du système. Juste à côté, un autre bouton sert à actionner le NOS.
Une fois la voiture lancée, il faut donc faire fonctionner dans un premier temps, le commutateur, puis ensuite appuyer sur l’autre bouton si l’on veut injecter de nouveau du protoxyde d’azote. A l’intérieur, il n’y a pas de manomètre spécifique car ils ne sont pas très appréciés des forces de police.
Le tour du propriétaire se termine par la visite du coffre qui contient la bonbonne, véritable cœur du système.
Au final, l’installation est très discrète et le résultat est à la hauteur des espérances : la S 2000 qui développe d’origine 240 ch en gagne 60 pour atteindre les 300 ch. En revanche, pas de gain au niveau de la vitesse de pointe car le travail du NOS porte uniquement sur l’accélération et le couple de la voiture. Ce surplus de puissance n’a rien d’extraordinaire puisque l’ajout d’un kit NOS permet d’augmenter de 30 à 40 % la puissance initiale.
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