Notre jeune couple, n'ayant pas de soucis d'argent, peut se permettre d'envisager l'acquisition d'une voiture "statutaire". En l'espèce, il s'agit de Sa Majesté la Golf. L'engin est visible dans la concession Volkswagen de l'avenue Michel-Ange, établie dans la rue du même nom. Le premier contact est plutôt froid, au propre comme au figuré. En effet, la climatisation semble fonctionner à plein régime dans l'ensemble du magasin d'exposition. Quant au vendeur, il se désintéresse totalement du jeune couple au profit d'un autre client, habillé de façon plus stricte et arrivé juste après.
Le comportement du vendeur est tellement pressant vis-à-vis de "son" client que celui-ci montre, un peu gêné, le jeune couple qui était dans le magasin avant lui : "Ils étaient là avant moi." Mais le vendeur n'en a cure, c'est l'homme au costume cravate qui l'intéresse. Cécile, choquée par tant de muflerie, dira sobrement : "Il est franchement arrogant !" Et Julien : "Il était obsédé par le type à cravate." Rentabilité oblige.
Bref, dans cette concession, c'est le vendeur qui choisit son client, et non le client qui choisit son auto. Julien et Cécile décident, malgré tout, de faire l'inventaire d'une Golf IV d'exposition. Une fois nos tourtereaux installés à bord, le vendeur s'intéresse finalement à eux, mais de façon fort pressante : "Voici ma carte , il faut m'appeler avant de regarder une voiture." Et il termine sa brillante prestation par la fermeture de la voiture d'exposition ! Une façon de montrer que la Golf a, d'origine, le verrouillage centralisé des portes ? Bref, le commercial ne pas devait être dans un bon jour. A moins qu’il ait vu tout de suite que Julien et Cécile avaient l’intention de s’amuser un peu dans la Golf. Ce dont nous doutons.
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