L’offre mécanique repose sur trois moteurs à essence, toutes à 6 cylindres en ligne répondant aux nouvelles normes EuroV.

Essai vidéo - BMW Z4 : moins sportif, plus luxueux

Pour cet essai, nous disposions le premier jour du Z4 23i équipé du 2.5 litres de 204 ch à boîte manuelle à 6 rapports. Ce « petit » moteur nous séduit déjà, à commencer par sa sonorité toujours mélodieuse. Malgré la conséquente masse à mouvoir, il affiche une belle souplesse et offre des reprises correctes grâce à son couple maxi de 250 Nm disponible dès 2 750 tr/min. Les accélérations ne s’améliorent guère par rapport à l’ancien Z4 2.5i (environ 6,7 secondes sur le 0 à 100 km/h), mais la cavalerie disponible suffit déjà pour s’amuser sur route sinueuse. Ceci noté, pour 5 000 € de plus, difficile de résister au 3 litres de 258 chevaux qui procure un agrément de conduite rare sans consommer plus en moyenne mixte normée : à peine 8,5 l/100, soit 199 g de C02 qui permet de rester dans une tranche de malus raisonnable. En consommation réelle, notre moyenne en conduite énergique avec le Z23i tournait autour de 12 l/100 km durant notre essai, incluant un mini pied léger à 8 l/100 et un maxi à moins de 16 litres.

Ces deux moteurs peuvent disposer en option d’une bva6 douce, rapide et peu énergivore (conso normée en baisse de 0,3 et 0,2 litres par rapport à la bvm6). Il s’agit de la boîte de vitesses automatique à 6 rapports avec palettes au volant facturée2 400 €. Dommage, la bva7 à double embrayage DKG facturée à peine 100 € de plus reste réservée au Z 35i (qui à aussi droit à la boîte manuelle à six rapports). Avec ce trois litres à injection directe et double turbo facturé encore 5 000 € supplémentaires, le Z4 devient plus méchant, capable d’abattre le 0 à 100 km/h en à peine plus de 5 secondes.

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Toutefois, s’il dispose d’un couple de Diesel à bas régime, les montées en régime nous paraissent subjectivement moins enivrantes que celles du 3 litres atmo, malgré les 306 chevaux revendiqués. Cela tient en partie aux turbos qui font écran au chant du six cylindres, ici couvert par la sonorité bien travaillé à l’échappement. En définitive, le Z35i vaut surtout le détour pour sa boîte DKG sans rupture de couple qui apporte un bel agrément en conduite coulée comme sportive.

Avec 9 litres en conso mixte normée (13,5 l/100 sur notre essai, sans se priver), le Z4 35i DKG produit 210 grammes de C02 par kilomètre. C’est mieux qu’accouplé à la boîte manuelle (219 g).

Équipement

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Le Z4 est disponible en deux degrés d’équipement, Confort et Luxe, avec un écart de prix de 2 200 € à 3 700 € en fonction de la mécanique choisie. Seul le Z 23i Confort n’a pas droit en série à une sellerie en cuir, ce qui lui permet de s’afficher sous la barre des 40 000 €. A notre avis, la finition Luxe colle mieux à l’esprit et au standing de ce roadster. Notre version préférée, le Z 30i bvm6 Luxe dépasse quand même 47 000 €. Sans puiser parmi les nombreuses options, parfois très chères. Au bout du compte, les tarifs à peine plus élevés que ceux de l’Audi TT et moins délirants que ceux de la Mercedes SLK, paraissent presque raisonnables.