Le poids gagné est d’emblée perceptible au volant. Malgré ses 2 tonnes le Q7 vire rapidement et délivre une sensation de légèreté. Ce phénomène est accentué par la présence des 4 roues directrices (option à 1 390 €) qui fait son apparition sur le Q7. Basé sur le même principe que celui de la Renault Laguna GT, il incline de quelques degrés les roues arrière pour améliorer l’agilité du véhicule. C’est un bienfait notable pour les manœuvres et la circulation en agglomération. Sur réseau secondaire, en revanche, ce système rend parfois les passagers malades tant les virements de bord sont rapides.
Le Q7 est équipé d’office d’une transmission intégrale Quattro qui lui confère une motricité et une tenue de route efficace. Les suspensions pneumatiques filtrent à la perfection pour garantir un niveau de confort 4 étoiles. Qui plus est, elles s’adaptent (fermeté et souplesse) en fonction du mode de conduite sélectionné dans l’Audi Drive select (système de paramétrage de conduite). Il en va de même pour la direction et la réponse du moteur. Le Q7 peut virer à plat comme une sportive, tâter du tout-terrain (de façon modérée) comme un vrai 4x4 et offrir un vrai moment de détente aux passagers tant l’acoustique et l’amortissement sont soignés. On se rapproche d’un Range Rover en matière de prestations, la classe et les aptitudes en moins. Ce grand voyageur est animé pour le moment par deux motorisations au choix : V6 3.0 TDI 272 ch pour (malus de 900 €) le Diesel et V6 3.0 TFSI 333 ch (malus de 3 000 €) pour l’essence. Une version hybride rechargeable e-Tron suivra dans les prochains mois.
Le V6 TDi de notre test (qui représentera la majorité des ventes dans l’Hexagone) est associé à la boîte à double embrayage Tiptronic à 8 rapports. Un mariage qui fonctionne en agrément et en efficience avec une moyenne relevée de 10 l/100 km sur notre test réalisé exclusivement sur routes de montagnes. Si la boîte de vitesses est irréprochable son maniement lui réclame un temps d’adaptation. Passer en marche arrière par exemple s’avère très vite agaçant.
Tant il est vaste et complexe, l’arsenal sécuritaire à bord requiert désormais un sérieux temps d’adaptation. Entre les aides à la conduite, les équipements de sécurité active et passive, la connectivité et la conduite semi-autonome, le conducteur est inondé d’informations. À tel point que désormais il fait presque office de figurant.
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