La gamme des moteurs couvre des puissances allant de 120 à 240 ch. L’ensemble de ces blocs (essence et diesel) sont conformes aux normes Euro 6. La majorité d’entre eux sont neutres au malus, excepté les 2.0 TDi 190 ch (malus de 150 €) et 2.0 TDi bi turbo 240 ch (malus de 250 €). C’est ce dernier, entièrement nouveau et d’un niveau de puissance exceptionnel, que nous avons testé sur la Passat SW. Avec sa paire de turbos, ce bloc fournit à l’allemande 240 ch pour un couple de 500 Nm et surtout un poids contenu de 1660 kg. Pour un break 4 roues motrices (livré d’office avec le Bi-Turbo) équipé d’une boîte auto (DSG7), la performance est spectaculaire. C’est sa sportivité qui l’est moins…
Nous avons eu l’occasion de tester ce moteur sur plusieurs reliefs (autoroute, route et montagne) et à notre grande surprise, nous nous demandions où étaient passés les 240 ch. Le quatre cylindres est d’un caractère feutré voire timoré. Il délivre son couple maousse calmement, tranquillement, voire mollement, aux 4 roues motrices. Ce moteur discret à l’oreille est davantage conçu pour cruiser sur les grands axes et tracter de lourdes charges que pour attaquer sur les petites routes. Une déception qui s’accompagne d’une soif prononcée de 12l/100 km (consommation moyenne relevée durant notre test majoritairement en montagne) et d’un prix de vente salé (à partir de 49 330 €). Notons que la Passat dans son offre essence propose l’intéressant 1.4 TSi avec désactivation des cylindres (150 ch). Cette offre s’enrichira d’ici quelques mois d’une version hybride rechargeable GTE. Nous ne manquerons pas de revenir plus en détail sur les versions diesel 120 ch et 150 ch qui représenteront la majorité des ventes. Rappelons qu’en France la Passat est vendue à 80% aux entreprises, très clientes (pour des raisons fiscales) de ces niveaux de puissance.
À la conduite, cette berline est un modèle de confort. Le châssis piloté DCC (1 220 €) à 4 modes garantit un amortissement de très haute volée. La Passat reste une excellente routière qui soigne l’ouïe et le séant des passagers. Moins portée sur le dynamisme qu’une Peugeot 508, elle suit docilement le mouvement via une direction qui nous a dérangés. Cette dernière révèle une certaine lourdeur et très peu de feeling. Passé ce désagrément, la familiale offre un équilibre exceptionnel et des appuis solides en courbes. Cette efficacité est encore plus perceptible avec la transmission intégrale 4Motion qui équipe d’office le Bi-Turbo 240 ch.
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