Comme son prédécesseur, le Qashqaï sera proposé en deux transmissions : 2 ou 4 roues motrices. Si les versions traction représentent toujours plus de 80 % des ventes, le système quatre roues motrices All-Mode 4x4-i sera à nouveau proposé et cette fois-ci, il échappera au malus associé au 1.6 dCi 130. L’offre diesel sera complétée par le petit dCi 110 ch. En essence, Nissan proposera le récent 1.2 DIG-T de 115 ch présent sur le Renault Kangoo et un gros 1.6 DIG-T 150 ch.
C’est vers le 1.5 dCi 110 ch que nous avons concentré nos efforts. Ce quatre cylindres diesel conçu par Renault fait partie intégrante de l’alliance Renault/Nissan depuis près de 10 ans. Il s’agit ici de la sixième génération. Une version revisitée au profit de l’efficience puisqu’il ne rejette que 99 g de CO2/km (pas de malus) et est homologué pour 3,8 l/100 km. En pratique, le petit dCi s’avère plutôt à l’aise sous le capot du Qashqaï, en raison de l’allègement des masses d’en moyenne 40 kilos par rapport à la précédente génération et surtout grâce à l’augmentation du couple de 20 Nm (260 Nm). Il n’offre pas le dynamisme de son grand frère, le dCi 130, bien plus adapté selon nous à un usage familial, mais s’avère très sympa avec votre porte-monnaie. Nous avons relevé une consommation moyenne de 5,8 l/100 km sur un parcours montagneux, un niveau de consommation parmi les plus bas de sa cylindrée. Il est exclusivement associé à une boîte mécanique à 6 rapports fluide et correctement étagée.
Nissan a pris le parti de rendre son Qashqaï plus dynamique. Le centre de gravité a été abaissé et le châssis a fait l’objet de plusieurs évolutions. La première, c’est l’arrivée du « body motion control », un système qui gère par micro-freinage l’assiette du véhicule. Bien moins efficace qu’une véritable suspension adaptative, mais aussi bien moins cher, cet équipement livré de série apporte un peu plus de rigueur sur l’asphalte au Qashqaï que la précédente génération. Le japonais ne prend quasiment pas de roulis en appui et profite d’une bonne stabilité à haute vitesse. La seconde innovation, c’est l’ « active trace control ». Ce dispositif agit sur le contrôle de trajectoire et fait office, selon Nissan, de différentiel à glissement limité. Lorsque la route devient sinueuse, le système qui travaille de concert avec l’ABS et l’ESP freine la roue extérieure pour limiter le sous-virage ou le survirage. Dans la réalité, c’est un très gros consommateur de plaquettes de freins qui s’avère trop intrusif à notre goût.
La direction assistée électrique a été reparamétrée au profit d’une plus grande réactivité. La précision est au rendez-vous et le train avant du Qashqaï fait partie des bons élèves au côté du Volkswagen Tiguan et du Peugeot 3008. C’est pourtant le calibrage des suspensions qui nous a le plus séduits. Ces dernières offrent un excellent compromis entre confort et dynamisme. La filtration est excellente et rend les voyages particulièrement agréables. Le Qashqaï n’est peut-être pas le plus doué de sa catégorie sur la route, mais il progresse en confort, c’est indéniable.
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