Essai vidéo - Nissan Qashqaï 2 : voiture de l'année ?

Le Qashqaï fait partie des grands best-sellers de ce siècle. Lancé en 2007, celui qui inaugurait le segment des crossovers connaît depuis son lancement une courbe de croissance ininterrompue. À ce jour, plus de 2 millions de clients ont été séduits. Des chiffres qui symbolisent l’importance du modèle pour la marque et l’extrême précaution avec laquelle elle doit le manipuler. Dans cette optique, Nissan a choisi la voie de la prudence. Sans totalement bouleverser la ligne, le centre de style à Londres s’est attaché à moderniser les points caractéristiques comme le double bosselage sur le capot et les hanches larges. On retrouve quelques traits stylistiques du futur X-Trail comme la calandre en V et les feux diurnes à LED.

Conçu en Europe pour l’Europe, le Qashqaï 2 repose sur la nouvelle plate-forme modulaire de l’alliance Renault/Nissan. Plus grande (+50 mm) mais aussi moins lourde (-40 kg), elle permet au japonais de gagner en espace intérieur et en volume de coffre. Ce dernier offre une capacité de 430 litres et dispose en prime d’un plancher à double étage totalement modulable et très pratique pour la famille. C’est mieux que sur la précédente génération mais pas suffisant face à la production de Sochaux (Peugeot 3008 : 512 litres). Les progrès enregistrés en matière d’habitabilité ne nous ont pas totalement convaincus : le japonais offre un niveau de confort satisfaisant pour deux passagers, au-delà, l’affaire est plus délicate. Un Peugeot 3008 s’avère bien plus accueillant. Nissan a choisi d’arrêter l’offre Qashqaï +2 (7 places). Désormais, il faudra se tourner vers le futur X-TRail.

Le dessin du cockpit a été totalement remanié. L’intérieur est moderne et plaisant même si l’ensemble manque un peu de folie. On aurait aimé quelque chose d’aussi original que son petit frère, le Juke. La qualité de la finition, elle, rejoint la bonne moyenne des concurrents actuels avec des plastiques bien plus flatteurs qu’auparavant.

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Cette seconde génération de Qashqaï mise sur un très fort contenu technologique. Nissan a doté son modèle du même concept que le récent Note. À savoir le Safety Shield. Il s’agit d’une offre d’équipement de sécurité active (de série sur le plus haut niveau de finition ou facturée 600 € en option). Cette dernière regroupe le système de pré-collision, le détecteur d’angles morts, la détection des objets en mouvement, la lecture des panneaux, la caméra 360°, etc. Désormais, le nippon rejoint les Volkswagen Tiguan et Ford Kuga au registre du high-tech. Les services connectés (Facebook, Google Maps...) sont également de la partie et offerts par le constructeur les deux premières années. Pour en bénéficier, il suffit de s’enregistrer sur un site dédié, de télécharger les applications souhaitées et d’appairer son téléphone sur le système multimédia.