La Cee’d SW reconduit l’ensemble des motorisations de la berline et petite curiosité, Kia envisage de réaliser la majorité de ses ventes avec le diesel le plus puissant (1.6 CRDI 128 ch). Nous n’avions pas été séduits par ce moteur à bord de la berline, il en va de même à bord du break. Ce diesel poussif et creux à bas régime offre un agrément de conduite en retrait par rapport à la concurrence. Le conducteur est contraint de jouer avec la boîte de vitesses (BVM6) pour envisager le moindre dépassement. Le couple de 260 Nm reste difficilement exploité par cette boîte mécanique à l’étagement trop long, mais une chose est sûre, il ne mettra pas à mal le train avant de la coréenne. Correctement insonorisé, il nous console par un appétit modéré (6 l/100 km) et des rejets de CO2 (117 g) qui l’exonèrent de malus écologique. Il peut être associé à une boîte automatique à 6 rapports mais malheureusement pas à la nouvelle boîte à double embrayage DCT, incapable (pour le moment) de digérer un couple important. On vous recommandera d’orienter votre choix vers son petit frère 110 ch, légèrement moins anémique.
Dynamiquement, on apprécie la bonne insonorisation et le confort général du véhicule. Mais si vous êtes amené à forcer le rythme, le comportement de la Cee’d se désunit. Le châssis n’est pas incisif pour un sou et les suspensions privilégient avant tout la souplesse. Et ce n’est certainement pas la présence d’une direction à 3 modes de conduite qui va vous aider à enrouler les courbes avec plus de précision. Sur ce thème pas de quoi inquiéter les ténors comme la Mégane Estate ou la Golf SW. La Cee’d SW est donc à considérer comme un gentil break de famille polyvalent et confortable.
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