Bien conçu, le Meriva pêchait par l’absence d’un diesel moderne. Jusqu’ici, l’offre s’articulait autour des antiques 1.3 et 1.7 CDTi. Opel remplace aujourd’hui ces deux blocs par le tout nouveau 1.6 CDTI. Ce quatre cylindres (aux normes Euro 6) de 136 ch sera épaulé dans le futur par des versions dégonflées de 95 ch et 110 ch. Bien plus discret que ses ancêtres, ce moteur diesel développé en Allemagne offre au Meriva un agrément de conduite à la hauteur de ses prétentions. Souplesse, silence d’usage et frugalité sont au rendez-vous. On lui préfère toutefois le 1.6 dCi de 130 ch de chez Renault. Ces améliorations s’accompagnent d’un travail spécifique sur la boîte mécanique. Si l’étagement reste le même, des modifications ont été apportées aux mécanismes (friction, etc.) pour rendre la manipulation plus fluide et rapide. Le résultat au volant est probant. Neutre au bonus écologique (avec 116 g de CO2/km), le 1.6 CDTi profite d’une soif modérée pour la catégorie avec une moyenne de 6,2 l/100 km relevée durant notre essai en montagne. Pour le moment, il est exclusivement associé à une boîte mécanique, Opel réservant la transmission automatique aux blocs essence et notamment au très performant 1.4 T de 120 ch.
Le châssis du nouveau Meriva est strictement le même. Il reprend les fondamentaux de son grand frère, le Zafira. L’empattement a été rallongé et les voies élargies pour une meilleure tenue de route. Ce Meriva est bien maintenu en courbes et bénéficie d’un niveau de confort parmi les meilleurs de sa catégorie, juste derrière le C3 Picasso.
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