Au lancement Citroën propose 4 motorisations : 2 essence (VTi 95 ch et 120 ch) développés en collaboration avec BMW et 2 diesels « maison » (HDi 90 ch et 110 ch). L’essentiel des ventes devrait se concentrer sur le diesel et notamment la version 90 ch. Notre version d’essai, le 1.6 HDi 110 ch FAP, s’est révélé particulièrement adapté au poids du modèle (1333 kg). Un moteur souple et plein de peps qui n’est pas idéalement secondé par la boite méca à 5 rapports. Cette dernière est, certes, bien étagée mais son agrément nous a particulièrement déplu. Il faut aller chercher très loin les rapports. La faute à un guidage trop « espacé ». Les exigeants devront attendre la boite pilotée, dont la sortie n'est pas encore arrêtée.
Comme la majorité des modèles de la marque, ce C3 Picasso bénéficie d’une bonne tenue de caisse et d’un confort général de haut niveau. Les suspensions sont relativement souples et filtrent efficacement les mauvais revêtements. Même si l’on perçoit une détente un peu sèche. L’isolation acoustique est soignée (épaisseur du verre, double joints de portières, encapsulage moteur, etc) sans parler du moelleux des sièges. Ce C3 Picasso n’a pas peur de tailler la route.
Le comportement routier perçu sur 118 km de lacets entre Barcelone et Tarragone, nous a paru plutôt typé confort. En effet, malgré la bonne rigidité de son châssis et l’efficacité de ses liaisons au sol, ce C3 Picasso n’est pas un véhicule à l’aise sur routes sinueuses. La trop grande souplesse des suspensions empêche le véhicule d’être millimétrique dans ses trajectoires. Et bien souvent l’ESP intervient pour corriger.
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