Aucune innovation concernant les motorisations. Le Koleos est toujours animé par le 2.0 dCi disponible en 150 ou 175 ch, 2 ou 4 roues motrices, boîte mécanique ou automatique. Pour notre essai, nous avons choisi la version d’entrée si l’on peut dire, à savoir le 150 ch, deux roues motrices bvm.
Avec ses 320 Nm de couple, le 2.0 dCi ne rencontre pas de problème pour mouvoir le Koleos. La boîte mécanique lui permet même de bénéficier de reprises un peu plus toniques qu’avec la boîte automatique. On reprochera toutefois quelques pertes de motricité sur routes mouillées mais le principal défaut provient de la sonorité du moteur diesel, trop présente dans l’habitacle. C’est vrai au ralenti mais également lors des phases d’accélération. La raison est simple, l’insonorisation n’a pas été suffisamment soignée. La consommation, pour sa part, n’est pas un modèle du genre, avec une moyenne de 7,8 litres/100 km relevée sur notre essai. L’absence de Stop & Start n’aide pas en la matière. Plutôt confortable, même avec des jantes 18 pouces, le Koleos s’avère un bon partenaire pour effectuer de longs voyages mais il faudra toutefois composer avec certains mouvements de caisse peu agréables pour les passagers. En ville, le diamètre de braquage assez conséquent peut se révéler handicapant.
Au final, le Koleos n’est pas un mauvais véhicule mais il apparaît en retrait par rapport à des concurrents plus récents et modernes.
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