Caractéristiques
Smart & Pulse à moteur 599 cm3, 55 ch à 5250 tr/mn, 80 Nm à 2000 tr/mn ; performances : 137 km/h, 400 m DA en 21,1 secondes ; 2 degrés de finition Pulse et Passion, direction non assistée. ABS de série. Consommation selon normes (urbaine/route/mixte) en litres aux 100 km : n.c./n.c./5,0 ; réelle estimée : 7,5
Qualités :
maniabilité, capacités urbaines, mécanique pas ridicule, position de conduite, style et concept.
Défauts :
boîte lente, confort sommaire, usage urbain exclusivement, prix peu en rapport avec les prestations.
La microbienne Smart a le mérite d’une vocation clairement définie : la ville et rien que la ville. Face aux polyvalentes précédentes de ce dossier, il nous a semblé intéressant de l’inclure eu égard à ses choix de boîte : une séquentielle Getrag à 2 x 3 rapports ; les 3 couples de pignons sont associés à deux rapports de pont distincts afin d’offrir en définitive 6 rapports ; là, deux choix possibles : la semi-automatique Softip dont l’embrayage piloté s’est légèrement amélioré fin 99 ou l’automatique Softouch en option (275 € en neuf), avec embrayage Fictel et Sachs.
Il s’agit donc d’une boîte "sèche" robotisée à commande automatique par l’intermédiaire d’actuateurs commandés électroniquement et non hydrauliquement comme sur des voitures de sport de la trempe de la BMW M3 ou de certaines Ferrari. Elle fonctionne de la même manière que celle de la Volkswagen Lupo TDi, avec de gros temps morts lors des changements de rapports, ponctués de sensibles à-coups. Elle se caractérise par un esprit jeune, confirmé par le niveau sonore important et les trépidations de la suspension. Mais si on ne s’aventure pas trop sur les autoroutes de liaison et les périphériques, le punch du petit moteur turbo compense la lenteur de la boîte, plus paresseuse encore que la semi-automatique mais plus agréable dans la circulation urbaine où on ne triture plus le levier en permanence. Comme on sort rarement de la ville… On remarque vite le passage au rapport supérieur au lever de pied de l’accélérateur ou le rétrogradage tardif au freinage, signes d’une intelligence un peu fruste.
Sa fiabilité est dans la bonne moyenne mais l’enclenchement de la 1ère et de la marche arrière ou de la position "N" est parfois difficile. On relève aussi un problème d’embrayage : l’actuateur qui sert à commander le déplacement du disque d’embrayage peut se gripper. Chère en neuf, la Smart le reste en occasion, surtout si on tient compte de son absence de polyvalence.
La Smart Smart & Pulse Coupé en bref : 3 portes ; transmission : aux roues avant, boîte sèche robotisée à 6 vitesses ; longueur : 2,50 m ; coffre : 150 à 260 litres. Commercialisée en octobre 1998.
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