Caractéristiques
Punto 1.2 16V Speedgear à moteur 1242 cm3, 80 ch à 5000 tr/mn ; performances : 164 km/h, 400 m DA en 19,7 secondes ; degré d’équipement unique ELX, direction assistée électrique en série. Consommation selon normes (urbaine/route/mixte) en litres aux 100 km : 8,7/5,6/6,7 ; moyenne réelle estimée : 9,1 l/100 km.
Qualités :
absence d’à-coup, CVT (Continiously Variable Torque, ou couple variable continue) à convertisseur et mode séquentiel, habitabilité et coffre, équipement.
Défauts :
performances et surtout consommation décevantes, finition perfectible, bruit relativement élevé.
Présentée en juillet 99, la nouvelle Punto est arrivée en France quelques mois plus tard. Sur les deux versions automatiques proposées par le constructeur, Fiat France a préféré pour notre marché la ELX Speedgear à CVT et 6 vitesses à la Sporting Speedgear CVT à 7 vitesses. Le moteur 1.2 60 ch de la Selecta précédente a été délaissé au profit d’une unité de même cylindrée mais à 16 soupapes tout à fait dans le coup bien qu’un peu plus bruyant que la moyenne.
Sobre en boîte mécanique, sa consommation devient préoccupante avec la transmission à variation continue en augmentant de plus de 15 %.0 Spécialiste de longue date de la CVT, Fiat emprunte cette fois une unité d’origine japonaise Fuji. Le résultat est convaincant malgré cet appétit et des performances en baisse sensible : 1 000 m départ arrêté franchi en 36,2 secondes, soit 1,3 secondes de plus que la version à boîte manuelle.
La Punto propose une double grille de sélection : la classique full automatic à deux programmes d’utilisation (privilégiant soit le confort soit les performances) en Drive correspond à une infinité de rapports (grâce au diamètre variable des deux poulies caractérisant une boîte CVT) ; l’autre grille distincte sur la gauche permet une sélection séquentielle des rapports par impulsion sur le levier (pousser pour les monter, tirer pour les descendre).
Les 6 rapports artificiels se laissent apprécier par ceux qui ont du mal à se passer des boîtes manuelles, notamment en usage sur route où ils permettent un semblant de vivacité malgré un calage un peu lent lors du changement de rapport.
L’usage de cette CVT demande, comme avec toutes les autres, un temps d’accoutumance, mais le patinage à l’accélération est nettement atténué par rapport à une Nissan Micra ou à une Honda Logo qui apparaissent finalement un peu dépassées en comparaison de la Fiat. Notons également l’abandon de l’embrayage électromagnétique des anciennes Punto CVT (conservé sur Panda et Lancia Y) au profit d’un convertisseur de couple qui offre les avantages d’une consommation légèrement réduite (en principe !), d’un accroissement du frein moteur et surtout une meilleure progressivité dans les relances et lors des manœuvres de stationnement, avantages dont ne peuvent se targuer Logo et Micra qui conservent également un embrayage à poudre.
La Punto actuelle se fond dans le lot des bonnes petites du marché malgré des suspensions un brin sèches et un niveau de finition assez quelconque sous une présentation néanmoins aguicheuse. Son principal atout réside dans une habitabilité supérieure à celle de la plupart des autres petites polyvalentes. La fiabilité est en progrès pour cette Punto en général et pour sa CVT en particulier. Cote sans surchauffe.
La Punto 1.2 16V Speedgear en bref : 3 ou 5 portes ; transmission : aux roues avant, CVT à convertisseur à mode automatique ou 6 vitesses manuelles; longueur : 3,80 et 3,84 m ; coffre de 264/297 litres. Commercialisée à l’automne 1999.
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