Renault Clio Renault Sport 2.0 200 ch : l'essai video
Renault Clio 2.0 16V Génération 2004
Entre son moteur revigoré de 172 à 182 chevaux, ses trains roulants revisités très efficaces avec l’option châssis sport, la Renault Clio 2.0 16V Génération 2004 a fini sa carrière en beauté. Renault avait investit 7,2 millions d’euros pour cette dernière évolution de la Clio II 2.0 RS ( répartis en 5,3 millions pour le développement et 1,9 en faveur de l’industrialisation).
La Renault Clio III RS a demandé elle 29 millions pour son développement. Un chiffre qui a permis de soigner la mise au point, effectivement aux petits oignons. Sans doute pour faire oublier le premier jet de la Renault Mégane RS légèrement décevant (direction imprécise, amortissement perfectible), heureusement corrigé peu de temps après avec la Trophy .
Par rapport à la Clio RS de 2004, filtration en progrès, comportement encore plus efficace, facile et sûr, moteur plus puissant, freinage aussi efficace, position de conduite nettement améliorée, et contrairement à ce qu’on craignait, direction à assistance électrique presque aussi agréable que l’ancienne hydraulique. Plus grande, la Renault Clio III est aussi plus habitable et plus sûre en cas d’accident (5 étoiles contre 4 aux tests Euro-NCAP), sans être moins aérodynamique (SCx de 0,77) grâce notamment à ses extracteurs d’air latéraux. Cela se paie par une prise de poids d’au moins 130-150 kg, malgré un gain de 11 kg sur le train avant grâce à l’usage de bras en aluminium. C’est là le seul gros défaut de la nouvelle Renault Clio RS. Certes, les freins empruntés à la Mégane RS garantissent des ralentissements satisfaisants et une endurance appréciable, certes le moteur gagne 18 chevaux et quelques Nm qui permettent d’afficher un 0 à 100 km/h atteint en 2 dixième de moins que l’ancienne 182 chevaux), mais il n’y a rien sous 2000 tours, et pas tout à fait ce qu’on espérait sous 4800.
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