Pollution extérieure et pollution souterraine
Au risque de vous surprendre désagréablement, la pollution en matière de particules et poussières dans les couloirs du métro est manifeste et son niveau inquiétant. L'amélioration de la qualité de l'air du métro devra passer, d'une part, par un meilleur air extérieur et, d'autre part, par la lutte contre les sources internes de pollution. On imagine le coût que représente la modernisation du parc de rames de métro et les investissements nécessaires à la recherche de systèmes de freinage et de guidage produisant beaucoup moins de particules et poussières. Seulement, il s'agit d'un problème de santé publique…
Un contexte politique favorable aux transports en commun
Depuis plusieurs années, vous l'aurez noté, les collectivités territoriales mènent sous l'impulsion de l'Etat, des politiques en faveur du développement des transports en commun afin de diminuer le trafic automobile et indirectement la pollution d'origine automobile. Cette solution n'est pas forcément la meilleure pour les citoyens que nous sommes. Pour la cohérence de cette politique, encore faudrait-il que les bus circulant à la surface soient eux-mêmes "propres". Pourtant, nombre d'entre eux fonctionnent au diesel et ne sont pas encore équipés de filtres à particules réduisant les émissions de monoxyde de carbone, d'hydrocarbures et d'oxyde d'azote jusqu'à 80 0x80488c0our les deux premiers. La meilleure solution réside à coup sûr dans le développement, initié à l'automne 1998, du parc de bus circulant soit à l'aquazole soit au gaz.
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