Comme très souvent, le gros du restylage se situe sous le capot. Ford propose deux gros moteurs. L’offre essence s’étoffe avec l’arrivée du nouveau 2.0 EcoBoost. Un quatre cylindres de 240 ch, essentiellement destiné aux marchés allemands et anglais, plus friands de grosses cylindrées. La version 2.0 EcoBoost de 203 ch étant elle-même amplement suffisante pour nos autoroutes. Testé sur les autoroutes allemandes, ce moteur nous est apparu vigoureux, mais plus feutré que le 5 cylindres de la Focus RS. Il se distingue par sa large souplesse d’utilisation et son couple conséquent (340 Nm). La consommation n’a rien de honteuse avec une moyenne de 8l/100 km relevée sur un essai musclé. La boite Powershift, « DSG » de Ford, proposée de série avec ce moteur, n’est pas aussi fluide et rapide que l’originelle, mais son agrément figure parmi les meilleurs de la catégorie.
L’offre diesel, monte également en puissance. Le 2.2 TDCi passe de 175 ch à 200 ch. Le couple grimpe également jusqu’à 450 Nm (avec overboost). Une valeur impressionnante sur le marché. Bien insonorisé et plein dans ses montées en régime, le diesel de Ford affiche des performances de sportive (0 à 100 km/h en 8,1s) pour des émissions de (seulement) 159 g de CO2. Proposer un diesel de 200 ch paraît incompatible avec la demande du marché qui se compose majoritairement de flottes et d’entreprises. Qu’importe, Ford a plus d’une corde à son arc. Le 2.0 TDci est désormais disponibles en trois niveaux de puissance : 115 ch, 140 ch et 163 ch, plus en phases avec la demande actuelle . Le comportement routier de la Mondeo reste inchangé. On a affaire à un véhicule confortable, bien insonorisé et sûr à conduire. Surtout si l’on investit dans le les suspensions adaptatives (1250 €).
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