A son lancement, la Jetta sera pourvue d’un moteur essence, le 1.2 TSI 105 ch., et deux diesels déclinés en plusieurs versions : 1.6 TDI 105 ch (BVM ou DSG, BlueMotion BVM ou BlueMotion DSG) et du 2.0TDI 140 ch (BVM ou DSG).

Essai - Volkswagen Jetta : l'heure est venue

Pour cet essai, nous avons majoritairement conduit le 1.6 TDI 105 ch BlueMotion Technology avec boîte DSG. Un moteur bien connu maintenant qui se distingue surtout par son couple de 250 Nm entre 1 500 et 2 500 tr/min et par sa sobriété. Ce quatre cylindres qui devrait représenter la part la plus importante des ventes se révèle disponible et suffisant pour animer cette Jetta mais son mariage avec la boîte DSG nous a moyennement satisfait. Nous avons ainsi noté parfois des sous-régimes auxquels succèdent des accélérations franches et donc sonores. Un mal que nous avions déjà constaté sur d’autres modèles diesel du groupe disposant de cette DSG. En termes d’agrément, nous vous conseillons donc plutôt la boîte mécanique. Rien à redire en revanche en matière de consommation puisque nous avons enregistré sur notre parcours d’essai dans l’arrière-pays niçois, une moyenne de 5,8 l/100 km malgré de nombreuses relances induites par le relief. Il en est de même des émissions de CO2 avec 113 g dans notre configuration et même 109g en boite mécanique ce qui est synonyme d’un bonus de 400 €. Des résultats concluants dus en partie au système Stop & Start de série sur les versions BlueMotion.

 

Une petite mention particulière pour  le 1.2 TSI de 105 ch qui est toujours aussi séduisant. Ce bloc que nous avons eu entre les mains trop peu de temps nous a démontré une nouvelle fois sa disponibilité et son agrément de conduite. Silencieux au ralenti comme en fonctionnement, il possède surtout un couple de 175 Nm disponible entre 1 500 et 4 000 Nm qui lui permet d’avoir de très bonnes reprises – très proches de celles que peuvent distiller certaines motorisations diesel.

 

Au niveau du comportement, rien de particulier à signaler. On retrouve les principales caractéristiques de la Golf avec toutefois un peu d’agilité en moins du fait de l’empattement allongé. La direction est un peu lourde mais précise. Mais contrairement à ce que prétend Volkswagen qui soutient que cette Jetta a des gènes sportifs, il n’en est rien car il s’agit d’une berline traditionnelle. Les prises de roulis sont plutôt bien contrôlées et le confort distillé de bon niveau tant en matière d’amortissement que de bruit de roulement.