Les 4 moteurs proposés pour ce début de carrière sont déjà connus. Il s’agit des deux litres essence et HDI déjà présent sous les capots de l’Evasion/806 et des 2.2i et HDi empruntés aux 607, C5 et 406. Tous font preuve d’un silence de fonctionnement dans la bonne moyenne, impression renforcée par une meilleure insonorisation que pour l’ancien monospace.
En Diesel, nous n’avons pas conduit le 2.0 HDi 16V 109 ch qui constituait précédemment la motorisation la plus puissante, au-dessus du 90 chevaux aujourd’hui abandonné. Malgré l’accroissement du poids entre 70 et 100 kg et une surface frontale plus importante qui dégrade l’aérodynamique (malgré le Cx peaufiné, 0,34 contre contre 0,36 auparavant), on peut s’attendre à des prestations honnêtes d’autant que les responsables boîte de vitesse de PSA sont depuis longtemps passés maître dans l’art de compenser ces facteurs par un raccourcissement judicieux des rapports et (ou) du pont. Ce moteur est doté du fameux filtre à particules, tout comme le 2.2 litres. A peine plus cher, ce dernier s’avère pleinement à la hauteur de nos espérances et constitue certainement la motorisation la plus convaincante de la gamme. Ses 130 ch (DIN) et ses 314 Nm, apporte un superbe agrément de conduite, en particulier grâce à son fonctionnement onctueux, et affiche des performances convenables (182 km/h, 1000 m DA en 35 secondes). Seul bémol, la précision de la commande de boîte apparaît imparfaite sur les intermédiaires, grief qui touche également le 2.2 essence. Pas de boîte automatique en Diesel pour l’instant. En revanche, la boîte Autoactive à 4 rapports et commande impulsionnelle, appréciée pour sa douceur, sa rapidité et surtout pour la pertinence de sa gestion autoadaptative est prévue à court terme sur le 2 litres à essence. Bien que vaillant, ce moteur risque d’être à la peine associé à la BVA. Pour des prestations véritablement honnêtes, faute de 2.2 automatique, il faudra sauter le pas jusqu’au 3 litres V6 disponible avant la fin de l’année, au budget nettement plus élevé. Dommage car le 2.2i à boîte manuelle se distingue par sa bonne volonté et sa discrétion, voire sa consommation presque raisonnable (11,5 l/100, contre 9 l pour le 2.2 HDi au cours de notre essai).
La tenue de route et le confort de suspension n’apportent aucune surprise. Ils sont dans la lignée du précédent monospace, avec des mouvements de caisse encore mieux contrôlés. Les suspensions légèrement modifiées et la voie avant élargie de 36 mm participent au bilan dynamique excellent. L’amortissement, irréprochable, bénéficie d’un tarage variable qui s’adapte efficacement aux variations de charge. La direction précise dispose d’une assistance parfaitement calibrée. Enfin, le contrôle de stabilité (ESP, déconnectable) au fonctionnement discret se retrouve en série dès la version de base, tout comme l’ABS et l’aide au freinage d’urgence, mordant.
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