4. Mercedes SLK

Mercedes a revu de fond en comble son roadster, lui donnant une toute nouvelle allure. Déjà la précédente génération avait comblé un maximum d’automobilistes sportifs, cette nouveauté devrait en satisfaire un plus grand nombre. Car à chaque compartiment de jeu, la belle à l’Etoile progresse. Pas de changement en revanche pour ce qui concerne le toit, le couvre-chef de l’Allemande est toujours rigide rétractable, mais adopte un dispositif (Magic Sky Control) qui permet d’obscurcir ou d’éclaircir le toit vitré selon les désirs du conducteur. Cette option sera disponible à la fin de l’année.

Style

Chez Mercedes ce sont désormais les SLS et CLS qui donnent le “La“. Les lignes sont plus sculptées que par le passé et le roadster de l’Etoile affiche une allure plus robuste avec cette grande calandre verticale. Curieusement, la poupe est toujours ronde et le contraste est saisissant entre l’avant et l’arrière de ce véhicule. Enfin, si les cotes progressent, le roadster de l’Etoile reste plus compact que ses deux principaux rivaux allemands.

15/20

Comportement/Performances

Ce roadster est proposé avec trois motorisations essence. C’est la plus puissante (V6 de 306 ch ) qui nous semble la plus adaptée pour lui donner des ailes et lui permettre de rester au contact de ses grands rivaux et cela malgré une boîte auto (7-G Tronic) trop lente. Il ne faut pas hésiter non plus à dépenser un peu plus d’argent et à adopter l’option “Pack de conduite dynamique“, qui comprend la direction paramétrique à démultiplication variable, une assiette abaissée, un mode sport avec réglage adaptatif de l’amortissement en fonction de l’angle de braquage, de la vitesse de l’état de la chaussée… Le SLK s’équipe également de deux moteurs 1.8 T de 184 ch et 204 ch, moins performants et surtout plus pointus à utiliser ne favorisant pas une conduite sportive et coulée. Tous les moteurs, méritent d’être couplés avec la boîte mécanique à six rapports (qui sera disponible plus tard avec les SLK 250 et 350) plutôt qu’avec la boîte auto trop lente.

15/20

Confort/Habitabilité

Là aussi il faut privilégier l’option pack de conduite dynamique qui correspond au Pack Advanced Agility de la Classe C. Il apporte un vrai plus en termes d’agilité et de confort. Un confort en hausse par rapport à la précédente génération, que ce soit sur le plan acoustique, climatique et en ce qui concerne les suspensions. La position de conduite est facile à trouver et les sièges peuvent se couvrir de cuir réfléchissant les rayons du soleil (comme la BMW Z4). A noter également le volume de coffre très correct pour un petit roadster à toit rétractable.

16/20

Finition/Présentation

La présentation se rapproche des autres modèles classiques chics du constructeur allemand. La qualité de finition progresse par rapport à la précédente génération. Les inserts qui égayent l’habitacle sont en alu brossé de série mais peuvent être remplacé, en option, par des inserts en noyer ou en frêne noir.

16/20

Tarif

Le passage à la nouvelle génération s’est accompagné d’une hausse des tarifs limitée. Une bonne chose, mais un bémol cependant puisque le prix des options à lui fortement grimpé. Et comme certaines, comme le pack de conduite dynamique, s’avèrent indispensables pour augmenter les prestations de ce modèle, les tarifs s’envolent.

12/20

Total : 74/100 soit